lundi 18 novembre 2013

L'arbre qui cache la forêt

L'arbre qui cache la forêt

Le débat entre les représentants des syndicats des enseignants et les hauts fonctionnaires de l'éducation nationale diffusé le dimanche 17/11/2013 sur la RTG, nous a montré à quel point l’éducation de nos enfants est en Danger.
Un face à face entre: d'une part, une administration indisciplinée, plein de suffisance, d'arrogance et de mépris vis à vis des syndicalistes; D'autre part, Des syndicalistes désordonnés, qui peinent à donner une visibilité à leurs revendications, qui cafouillent entre des revendications pécuniaires et celles liées aux conditions de travailles. Sans la présence du conseiller Mansard qui d'ailleurs à fait preuve d'habilité et de tempérance, ce débat aurait pu tourner aux insultes...
Bref! L’éducation nationale est désormais l’enfant pauvre de l’émergence. Depuis 2009, aucune école na vu le jour au Gabon. Du pré-primaire au lycée on estime à 550 000 le nombre d’enfants pour moins de 250 000 places disponibles… il manque tout: des profs (matières scientifiques) ; des bancs ; des salles de classes ; des écoles ; des collèges… des lycées.

Aussi, les revendications du paiement des vacations par les enseignants ne doivent pas nous faire oublier que le véritable problème des ménages Gabonais est le pouvoir d'achat. Aujourd'hui, la pauvreté et la misère sont les choses les mieux partagées dans cet émirat pétrolier.

Comment peut-on vivre dans l'un des pays les plus chers au monde avec un Smig à 80 000fcfa (120€)? Les enseignants sont privilégiés pour leur capacité à mobiliser, mais, que dire de cette majorité de Gabonais qui revendique en silence une hausse des salaires.
Certes nous avons offre d’électricité bon marché (130 fcfa le kw/h); l'eau potable la moins chère d'Afrique (moins de 500 fcfa le m3)...  Mais Les délestages et les pénuries d'eau ont tendances à occulter ce côté positif.
C'est vrai aussi, que le gouvernement à fait un effort sur la suppression des tarifs douaniers sur les produits de premières nécessité. Mais, tel un coup d'épée dans l’eau, toutes ces mesures n'ont rien apporté de significatif au pouvoir d'achat.
Se loger coûte la peau des fesses; Se nourrir est une torture; Se déplacer un calvaire...
Plus que jamais la redistribution équitable des ressources du pays s’impose.

samedi 16 novembre 2013

La Monarchie en république: épisode 3

La Monarchie en république: épisode 3

= L'administration aristocratique de ce royaume monarchique en République est atypique voir inconnue au bataillon. Dans les livres d'histoire on nous a parlé de l'aristocratie d'épée; de l'aristocratie de sang; de l'aristocratie de robes...Non rien de tout ça au Gabon.
Au Gabon, dans cette monarchie en République Nous avons une aristocratie segmentée en trois:
-D'abord l'incontestable aristocratie des francs-maçons, proche du palais, ils contrôlent à guichet fermé et sans partage, tous les leviers du pouvoir politique, économique et financier depuis 46ans. Ils sont partout, de la majorité présidentielle aux leaders de l'opposition.
Aussi, les Gabonais après avoir connu les pères, découvrent les enfants et petits enfants de cette caste. Comme un bien personnel, la progéniture reçoit en héritage les meilleures places dans tous les relais des pouvoirs. Quand Ali Bongo martèle à chaque discours à la nation qu'il ne tolérait aucun passe-droit dans l’administration. Il semble oublié qu'à la présidence de la république, le président est entouré de ses demi-frères, beau-frère, amis et connaissances. Si on fait un inventaire des postes qu'occupent dans l'administration, la famille Bongo les hiérarques du pouvoir: enfants, petits enfants, belles-sœurs, cousins, ex-femmes, rivales....je ne sais pas si on parlerait encore de passe-droit?
Ainsi, le Gabon est le pays de la famille d'abord et des copains partout...

-Ensuite, l'aristocratie des leaders d'opinions qui ont cette particularité d'avoir flirté pour la plupart à un moment ou à un autre avec le palais. Dans ce groupe il y a beaucoup de vendeur d'illusions, d'imposteurs et de "fou du roi". Mais on y trouve aussi de vrais patriotes et nationalistes dont le message est perturbé à tort, par leur passage aux affaires.

Dans cette aristocratie des leaders d'opinions, la famille des "Mba" a beaucoup fait parler d'elle : Il y a eu d'abord eu Léon Mba qui s'est fait enroulé dans un mouchoir de poche; Ensuite, Mba Abessole qui au volant de son camping car à fait un revirement à 360° jetant tous ses passagers dans le ravin...; Puis vient Oyé Mba, qui ne rêvait qu'aux honneurs, aux titres et qui distribuait au passage des somnifères à tout va...; Enfin, par la suite, vient le fringant, l'irrésistible Mba Aubame qui avait tout pour réussir, le vol au vent et tout comme Icare en voulant se rapprocher trop près du soleil se brûla les ailes...
-Enfin, on a cette aristocratie montante composée essentiellement d'étrangers et de Gabonais fraîchement adopté. Cette caste restée longtemps en hibernation voit son statut et son avenir en rose avec l'arrivée de l'émergence. Elle revendique sa place dans la société et dans la sphère politique. Mal vu par le bas peuple elle est contrainte d'épouser les thèses du pouvoir en place. Cette caste des « étrangers », acteur majeur de l'enrichissement illicite, n'est inquiétée nullement par les enquêtes de la commission nationale de l'enrichissement illicite...
A suivre….

La Monarchie en république: épisode 2

La Monarchie en république: épisode 2

Tous les ingrédients d'une royauté sont désormais disponibles: tout d'abord un clergé aux ordres; Une administration servile et corrompu; Un bas-peuple somnolent et livré à son infortune...
= Commençons d’abord à parler de ce « clergé » : C’est un clergé réunit en conglomérat confessionnel ou l’Imam boit le thé avec l'archevêque, ou l'archevêque Basile fait des messes basses avec le pasteur leader des églises éveillées. Pour les intérêts du conglomérat toutes les obstacles et les divergences sont mises en sourdine pour mieux servir le prince et se servir au passage… Ce mélange des genres étonnant et pétillant à de quoi pâlir d'envie tous les grands pays du monde qui ont fait du choc des civilisations le leitmotiv de leurs diplomatie. En costumes, en djellabas ou en soutanes, tous ces beaux mondes animés "d'intention divine" passent plus de temps à arpenter les artères du palais présidentiel qu'à leurs lieux de culte. Et, ce n’est pas tout, nos hommes de Dieu sont disponibles et corvéables à merci au grand dam de leurs ouailles qui ne savent plus à quel saint se vouer. Ils sont capables telles des Dieux d'être partout à la fois, que ce soit pour une marche de soutien au pouvoir, un voyage touristique avec la reine ou une "surprise partie" au palais, ils sont tous présents. Eux et le palais ne font plus qu'un....
Mais comme les choses ici bas ne sont jamais juste même pour les saints, il yen à toujours un, qui profite plus que les autres; Et, l'imam Oceni Ossa est de ceux là. Tel un filou… Euh! Pardon. Tel un félin : trop assit ; trop debout ; trop enturbanné ; trop coloré ; trop visible, toujours au premier banc… Cet Iman devrait prendre des cours chez Acrrombessi en matière de discrétion... Juste une question: Quand l'imam Oceni Ossa loue des avions pour aller rendre visite aux musulmans à l'intérieur du pays qui paye la facture?
Aussi, tout notre clergé est ficelé et sous contrôle et je vous déconseille d'aller vous confesser, vous risquez Gros...

lundi 11 novembre 2013

La Monarchie en république: épisode 1

La Monarchie en république: épisode 1

 Nous sommes aujourd'hui face à un phénomène inédit et inattendu et qui nous prends de vitesse: le Gabon est en passe de devenir une monarchie en République.
À la manière dont s'enchaînent les choses, on a aujourd'hui l'impression de vivre un "plan". Un plan mûri, pensé et mit en musique à l'ombre d'un fromager. Il faut le dire en français facile le scénario du film que nous vivons a été écrit des années à l'avance. Les anciens de l'époque notamment Jacques Chirac, Zacharie Myboto, Ogouliguendé et Jean Pierre Lemboumba, pour ne citer que ceux-là peuvent encore témoigner.

Le projet de faire du Gabon une monarchie date de 1983 par la démarche du Président Omar Bongo sous couvert de Richard Nguema Bekalé, d'instaurer la présidence à vie. Mal ficelé le projet est avorté....

Fin des années 80, le projet refait surface sous la tutelle du clan des rénovateurs conduit par : Ali Bongo; André Mba Aubame; Pendy Bouyiki et Engongah Owono....Une fois de plus, Le projet fut abandonné à cause d'une part: de l'opposition des caciques du bureau politique du PDG de l'époque; Et d'autres part, les événements de 1990, notamment la conférence nationale et de l'instauration du multipartisme immédiat. Cette conjoncture et ces événements inattendus ont relégué le projet aux calandres Grec. Et tel un Minautore, le projet résucite en 2009 sur le label pompeux et trompeur de l'émergence.
Ceci m'emmène à dire que la Monarchie est pour le pouvoir en place le seuil à atteindre, l'horizon nouveau. Mais détrompez vous ce ne sera pas une monarchie à la Bokassa ou modèle rois de France. Non! rien d'archaique... Mais un modèle monarchique nouveau, sophistiqué, où la monarchie n'apparaît nulle part mais ou on la voit partout...

dimanche 8 septembre 2013

Ali Bongo chef de file de l'opposition



Ali Bongo chef de file de l'opposition

Pour mener à bien son ambition de faire du Gabon un pays émergent en 2025, Ali Bongo se tue au travail. Tenez-vous bien! Il travaille 8 jours sur 7 et dort à peine 20 mn par tranche de 25 heures. Si tous les jours à 10 h du matin le tronçon aéroport-présidence de la République est bloqué, ce n’est pas parce qu'il va à son lieu de travail comme le suppute les mauvaises langues. Non messieurs, à 10h le Président va à sa pose déjeuner. La journée continue, instaurée par le Président Ali et qui commence à 7h30 c'est par pour lui. Lui, il travaille toute la nuit pendant que Vous, vous dormez. Alors de grâce soyons sérieux arrêtez un peu vos commérages...
Nous le connaissons comme le distingué président du PDG (parti au pouvoir depuis 46 ans), distingué candidat naturel du PDG aux élections présidentielles. Par la suite, nous avons appris qu'il est "le grand maître des maîtres", l'archi-archevêque des églises du Gabon, le raïs du Djihad contre les impies et les non-croyants. Et comme le bonheur ne vient jamais seul, « Notre bien-aimé Président », qui, comme je vous le rappelle aime le travail, s'est octroyé après 4 ans de labeur mérité le titre de chef de file de l'opposition. 
Ali Bongo gère le pays et tout le système-PDG est sous sa coupe et tous se tiennent à carreaux sinon au pas. Il est devenu le chef de file de l’opposition au système hérité de feu Omar Bongo.
Tous ce que le pays comptaient de leaders politiques, de ténors ont quasiment tous disparus et ce en 4 ans.
Alors, une question me taraude l'esprit. Comment toute une classe politique, tout ce que le pays compte de leaders d'opinions ont-ils pu avec autant de légèreté et de mépris sous- estimé les capacités politiques d'Ali Bongo?
La politique tout comme la jungle est le règne de la loi du plus fort. Ali semble être plus fort que l'ensemble du système qui l'a coopté. Il semble être devenu le seul opposant du pays, le seul à mettre les bâtons dans les roues de la machine PDG. Avec le PDG, Tous les opposent sauf se maintenir au pouvoir. Quand Ali dit: "certains n'ont toujours pas compris que les choses avaient changées", ils se reconnaissent.


Je peux vous avouer que j’aime ça! J’aime quand Ali fait ça dur à tous ces privilégiés; à tous ceux qui l’ont soutenu « cadeau ». Tous ceux qui ont empêché un Mamboundou ou un Mba Aubame à devenir Président. Tous ceux qui ont pensé qu'avec Ali pour eux ; ce serait toujours comme avant. Ils ont appris à leurs dépens qu’aujourd’hui c’est comme avant, mais, que pour Ali.

Sa légion étrangère sert de verrou hermétique à ceux-là même qui veulent monter voir le Président pour des doléances malsaines. La légion étrangère travaille beaucoup « aussi », elle ne fait pas que des acquisitions immobilières à Libreville ou à Washington, ou passer des soirées arrosées au Nomad hotel. Elle sert aussi à éconduire comme des malpropres tous ces PDG istes devenus infréquentables.
Ah! Les pauvres, Ils n’ont que leurs yeux pour pleurer.


Bien sur, la vengeance est un plat qui se mange froid. Tous ces damnés de l’émergence attendent Ali au tournant de 2016. Ali l‘a compris.

Fini 4 ans de stagnation, de voyages de complaisances, de fêtes et de feux d’artifices; La « Réal politik » commence maintenant. En 2016, les élections doivent être crédibles sans « taches » et il faut s’y prendre tôt. En effet, il n y'a plus personnes à l’horizon pour revendiquer des élections frauduleuses. Ping est sorti de l’Union Africaine par le plafond ; Sarkozy est tombé aux combats et il n’a pas les pouvoirs de Jésus pour ressusciter.
Le train de l’émergence est en gare et il est vide. Les PDGistes premiers apôtres de l’émergence refusent d’y monter. Ali seul, avec sa légion étrangère cherche « des amis amis » dans l’opposition

Aussi, face aux PDGistes aigris et revanchards, Ali a besoin de renfort. Dans l’immédiat, Eyeguet Ndong, Oyé Mba et de Myboto sont dans sa ligne de mire. Ne soyez pas surpris si Ali approche ces personnalités…. Il a besoin de Mammouths, de poids lourds pour fixer les populations; pour les tenir en lesse. Sinon quel danger guette Ali ? Celui d’être tout seul face aux populations. En effet, il n’existe plus de médiateurs, de modérateurs, de personnes-tampons: plus rien pour arrêter le peuple en cas de soulèvement.
L’offre privée d’achat de l’opposition a commencée….

mardi 3 septembre 2013

Le Schtroumpf de Ndjolé et Iznogood

Le Schtroumpf de Ndjolé et Iznogood

Je me suis rendu au marché chez les Camairs ; elles m’ont dit : «  be bele zame, be bele Ki, la qualité là là, c’est fini ; ya plus ça ici ». Mais par Dieu! Mais où Ali Bongo a t-il déniché des perles aussi rares? Un Schtroumpf de Ndjolé et le non moins célèbre Iznogood, celui qui veut être Calife à la place du Calife ou la version « in » de Mbot le crapaud qui voulait devenir aussi gros qu’un bœuf.
Chacun d'entre vous peut toucher du doigt les réalisations faites par l’émergence depuis 4 ans... Mais bon! Je vous déconseille de faire le déplacement connectez-vous simplement en mode bluetooth à l'un des deux supers héros de l'émergence. Liban Souleiman; parait-il l'un affirme être originaire de Ndjolé, les Ndjolélois le surnomme " le Schtroumpf "; l'autre c'est Iznogood alias Bilié Bi Nze, tout est bon pour lui, surtout lui-même. Faites votre choix:
- " Le Schtroumpf de Ndjolé », « le monsieur je prends la parole c'est moi qui sait", qui confond dans chaque mot les préfixes et les suffixes, qui vient sur les plateaux télévisés avec une tonne de notes et comme cela ne suffit pas, notre Schtroumpf de Ndjolé y ajoute un prompteur caché derrière la caméra pour lire les réponses. D'ailleurs lors de leur dernier passage à la télé en voulant aider Magloire Gambia (qui n'en avait pas besoin) il lui glisse ses fameuses notes. Pauvre Gambia la tête basse, le nez pointé sur la table pendant toute l'émission, n'arrivait pas à lire les notes du "monsieur je prends la parole c'est moi qui sait". Courageux, ce Magloire Gambia; Essayer de lire des notes qui ne sont qu'un concentré de charabia, de feuilles de manioc et de fautes de français. Comme dit la chanson "ce n’est pas n'importe qui, qui fait le CP2....".
Aussi, Monsieur le président avec la rentrée des classes qui arrive nous avons déjà beaucoup de problèmes, qu'on ne nous en rajoute pas. Quand « le monsieur je prends la parole c'est moi qui sait" alias le Schtroumpf de Ndjolé  passe à la télé, sachez-le : mes enfants pleurent, ma femme tombe malade et moi je dors dehors. S' il vous plaît interdisez la télé au  Schtroumpf de Ndjolé. Gardez-le pour vous au  palais. Engongol...

- En suite, vous avez le premier de la classe celui là même qui corrige les pompeurs, ceux qui viennent avec des notes.  Lui il à tout dans la tête rien n'avoir avec l'autre. Lui, noooon! Il est trop fort, fort en chocolat. Iznogood: il s'adresse aux journalistes comme si le Calife c'était Lui. Il est capable de vous vendre le paradis en enfer. Quand vous apercevez 3 logements à l'horizon, Lui, il en voit 5000. Avec Lui, les griots ont menti,  rien ne se perd, rien ne se vole, tout se justifie. Lui c'est Ali mais personne n'est Lui...
Quand on lui demande de faire une émission de télé réalité avec "les autres", Lui, il boude. Il veut être seul face à la caméra, seul face aux Gabonais. Avec un peu de chance sans doute, c'est notre prochain Calife. Le Gabon ne nous a t-il pas habitué aux faits divers?

Toujours est-il que nos deux supers héros de l'émergence nous ont prédit  l'avenir. Ils nous promettent 3600 kilomètres de routes bitumées d'ici 2016. Si l'on considère que 2013 est fini,par conséquent,il reste en gros 2 ans avant l'échéance: ce qui fait 1800 kilomètres de routes par an. Sachez, qu'en 3 ans entre 2010 et 2013 ils affirment avoir réalisé "à peine" 768 kilomètres de goudrons.....
La route devient-elle le nouvel horizon de l'émergence? Comment peut-on s'endetter sans avoir soldé le premier engagement: les 5000 logements par an?
Avec de pareils spécimens les voies de l’émergence sont impénétrables….

vendredi 9 août 2013

Nous devons passer à la vitesse supérieure

Nous devons passer à la vitesse supérieure

 Mes chers compatriotes, ces vacances on met les Bongo-Pdg de côté. On se concentre sur la réorganisation de notre opposition. Pendant que l'opposition s'empresse, tête baissée, d'aller à des élections bricolées, ensemble, nous allons travailler pour l'avenir. Nous avons besoin d'hommes et de femmes de bonne volonté qui mettent l'avenir du Gabon au-dessus de toutes considérations personnelles.

 Tout comme le Gabon, notre opposition est à re-penser.

 Fini les opposants qui fument des cigares et qui vous parlent en toussant. Nous voulons une opposition aux poumons frais, qui peut courir le 100 m en 11 secondes. Fini les leaders qui vous parlent des problèmes du moment avec un lexique datant d'il y a 30 ans. Tous les "vieux" leaders de l'opposition sont divisés par des luttes de personnes et d'intérêts. Nous leur avons donné du temps, notre temps... Et nous avons perdu du temps. Ce temps est fini. Maintenant, Nous voulons une opposition rajeunie et unie. La version actuelle de l'opposition est cramée, elle est "Has been". Un nouveau casting de toute l'opposition s'impose.

J'appelle tous les acteurs politiques à se porter candidats, par la force des idées et des convictions, au renouvellement de notre élite politique. A vous, peuple Gabonais, mes chers compatriotes, le dernier mot vous revient de droit. Donnez de la voix pour ce renouvellement! Nous allons réunir sous peu tous les partisans du renouveau de l'opposition Gabonaise présents sur le territoire national.

 Affaire à suivre...

mardi 6 août 2013

L'heure est à l'indignation

L'heure est à l'indignation

 Mes chers compatriotes, à l'UFA la moyenne d'âge tourne autour de 65 ans et le dénominateur commun est l'appartenance à l'ancien régime de Bongo-père. Il est facile à tous d'imaginer dans quelle ambiance se déroule les débats.... Ceci pour vous dire qu'à l'UFA, on ne fait qu'à sa tête. Aussi, les attentes de tout un peuple ne peuvent en aucun cas être hypothéqué par une opposition qui manque de poigne et qui s'ouvre à des compromis tout azimut.

 Mes chers compatriotes, au cours de la réunion de ce jour (06/08/13) au siège du CIDJ, jai solennellement demandé â l'UFA de renoncer à participer aux prochaines élections locales. Ma demande a été rejeté séance tenante. J'estime pour ma part qu'aucune conditions de transparence du scrutin ne sont réunis. La mise en place de la biométrie est directement géré par le pouvoir en place en l'absence des représentants de l'opposition. La fameuse commission de pilotage paritaire est inopérante. La société Gemalto, entreprise désignée à coup de milliards pour la mise en place de la biométrie a discrètement disparu de la circulation.

La Biométrie demande phare de l'opposition tourne à l'escroquerie politique et devient une immense supercherie. Si nos partenaires de l'opposition ne prennent pas leurs responsabilités, nous demanderons au peuple Gabonais de boycotter ce scrutin. D'ailleurs, le peuple nous a déjà entendu, la campagne d'enrôlement, à peine commencée tourne au fiasco. Près de 600 000 électeurs sont appelés à s'enrôler dans la biométrie. Dans les bureaux d'enrôlement de Libreville, on compte à peine en moyenne 6 personnes par jour qui font le déplacement. Les Gabonais sont totalement absents de cette campagne d'enrôlement et ils ont raison.

 Les membres de l'UFA sont complètement déconnectés des aspirations légitimes du peuple Gabonais. Ils n'ont toujours pas compris que le peuple ne veut plus des élections...

lundi 5 août 2013

UFA (Union des Forces pour l'Alternance)  

Nous, nous sommes réunis le 30 et 31/07/13. Nous avons demandé au ministre de l'intérieur de stopper la campagne d’enrôlement des électeurs. Le comité de pilotage de la mise en place de la biométrie doit au préalable se réunir afin de confirmer que toutes les conditions sont réunis pour valider cette campagne. Nous précisons que cette demande ne doit en aucun cas être assimilée à un boycott. Je vous avoue que notre demande à peu de chance d'aboutir et personnellement je la soutien par solidarité au groupe.

Processus bâclé ou pas, le point le plus important c'est que toute l'opposition va aux élections. Aussi, Notre participation à ces élections est le dernier des soucis du pouvoir en place...

mardi 16 juillet 2013

Gabon 75% d'échecs au Bac: Tous responsables

Gabon 75% d'échecs au Bac 2013: Tous responsables!

Un pays qui sacrifie sa jeunesse hypothèque son avenir. La famille est la base de l'éducation des enfants, tout commence à la maison. Si les parents démissionnent de façon collective, les pouvoirs publics ne peuvent à eux seuls prendre la relève. Le couple État/famille où le couple système éducatif/ éducation familiale doivent fonctionner de pair, aucun des deux ne doit se reposer sur le travail de l'autre. On constate que les parents ont démissionné dans l'éducation de leurs enfants, ils pensent à tort qu'il suffit qu'un enfant ait une place à l'école et le reste se fait tout seul. Ils ne portent aucune attention aux devoirs scolaires de leurs enfants, ne regardent jamais l'emploi du temps. Ils attendent la moyenne du trimestre sans regarder les notes et le travail au quotidien.
Submergés par le poids des charges, luttant contre la pauvreté, les parents impuissants, indifférents, laissent les enfants livrés à eux même. Peut-on devenir un pays émergent avec une jeunesse qui manque d'éducation de base et dont l'horizon est le sexe, l'alcool, le téléphone portable et les jeux vidéos?

Peut-on attirer des investisseurs dans notre pays avec une population qui manque de formation, de qualification?
L’Etat consacre peu de moyens en investissements et équipements pour l’éducation. Bien que le budget alloué au système éducatif national a été multiplié par cinq : 14 milliards de francs CFA en 2010 ; 27 milliards de francs CFA en 2011 ; 57 milliards de francs CFA en 2012 et 71 milliards de francs CFA en 2013; Ce budget est nettement insuffisant si l'on le compare au budget de l'État 3 141,2 milliards de francs CFA en 2013 ou au 1200 milliards alloués à l'investissement. Le budget d'investissement dans l'éducation ne représente que 6% du budget d'investissement total. Aussi, les 0-25 ans forment 60% de la population soit 980 000 élèves et étudiants (Population: 1 640 286 estimation juillet 2013). Les pouvoirs publics prennent un risque énorme en négligeant leur prise en charge.

Au 75% qui ont ratés le bac cette année vont s'ajouter les 100% d'effectifs qui arrivent l'année prochaine. Où va t-on mettre tous ces élèves? Peut-être au stade d'Agondjé? Les risques d'explosion sociale sont réelles.

La réorganisation de l'épreuve du Baccalauréat passe par des épreuves anticipées en première afin de permettre à chaque candidat d'évaluer son niveau avant l'examen final. Aussi, cela permettrait d'oxygéner, d'étaler les épreuves sur deux ans. Quant à la refonte du système éducatif Gabonais, il ne doit plus se résumer en concile et autres États généraux mais passe par un bon coup de pied dans la fourmilière. Des têtes doivent tomber, des responsabilités attribuées, des insuffisances liquidées. Une nouvelle politique de l'éducation doit voir le jour...

mercredi 10 juillet 2013

Le Directeur Général de la commission de l'enrichissement illicite quitte cette institution par le trou de la serrure

Le Bondo le Mali viré par Maixent Accrombessi, remercié par Ali Bongo quitte son poste par le trou de la serrure. L'échec de Lebondo Le Mali est sans appel, 92 dossiers instruits aucune mise en examen aucun procès. Échec total, pendant 10 ans à la tête de la Commission Nationale de Lutte contre l'enrichissement Illicite (CNLCEI) avec une dotation annuelle de 3 milliards de Fcfa. Aussi, cette forte somme mise à la disposition de Lebondo Le Mali et son équipe pour un résultat nul, aura t-elle occasionné aussi de l'enrichissement illicite? seul l'avenir nous le dira....
A lire aussi:
 http://guiloubitsutsugielessen.blogspot.fr/2013/03/la-commission-nationale-de-lutte-contre.html

dimanche 7 juillet 2013

Quand le #Mali donne des leçons de démocratie au #Gabon

Le Mali avec une superficie 6 fois celle du Gabon, la population 15 fois celle du Gabon. Pays semi-désertique et pauvre, IDH 182e sur 187 est, sous nos yeux entrain d'organiser des élections libres avec biométrie dans un délais de..... 2 mois. Au Gabon avec un budget de 40 Milliards de francs cfa (60 millions d'€) pour 700 milles électeurs et près de10 ans pour une mise en place de la biométrie, nous ne sommes toujours pas sûr d'avoir des élections crédibles.

samedi 6 juillet 2013

L'Egypte est un véritable "Laboratoire de la victoire" du peuple?

Lu pour vous sur le réseau
 Lu sur le mur facebook du Docteur Doumbia Major "Le changement opéré en Egypte nous démontre une chose : Le dernier mot revient au peuple, qui a le droit et le devoir de prendre ses responsabilités quand il se sent trahi par ses dirigeants. Quand on promet des emplois et la justice et qu'en lieu et place on ne sert au peuple que le chômage et une justice à géométrie variable, appuyé d'une corruption galopante, un clientélisme clanique et un enrichissement illicite ou légalisé au sommet de l'état, il ne faut pas être surpris de la réaction du peuple."

 Franck Ndjimbi sur le forum de discussion "Infos Kinguelés"  "" Franck Ndjimbi. A mon avis - je vais déclencher un tollé - ce coup d'Etat est la preuve que l'on ne passe pas d'un régime dictatorial à une démocratie en une élection. Il répond aussi à toutes les questions que j'ai entendues ici et là genre " untel est pourri que peut-il faire s'il est élu", "untel était avec Y", "il faut des gens intègres"..... Morsi était intègre, on connaît la suite.... Morsi a un passé connu des Egyptiens qui lui ont fait confiance. Il n'a pas voulu respecter le pacte de base, les égyptiens le lui ont rappelé..... La démocratie se construit, l'essentiel étant de se débarrasser d'abord des dictatures. Et ça les Egyptiens l'ont fait... Plus rien ne sera comme avant.... En un mot comme en mille, ce coup d'état nous dit que (i) on se débarrasse des dictatures, (ii) on demeure vigilant face au nouveau pouvoir, (iii) on rappelle le nouveau pouvoir à ses engagements dès qu'il veut s'échapper et s'il s'entête, on prend ses responsabilités....""

 Le Figaro: """ Pourquoi les Occidentaux sont-ils embarrassés? La gestion trop «islamisante» de l'Égypte sous Morsi déplaisait aux Occidentaux. Mais sa mise à l'écart par l'armée les inquiète peut-être encore plus. Quoi qu'on puisse penser de Morsi, la légitimité des urnes a été bafouée par les militaires, même si ces derniers ne garderont pas le pouvoir. Les révolutions arabes, censées mettre fin aux coups d'État, enregistrent un indéniable démenti. Les États-Unis, qui avaient misé sur les Frères et leur parrainage par le Qatar pour dompter ces derniers, subissent un revers. L'exemple égyptien peut créer un précédent, en montrant qu'entre instabilité et ordre militaire, c'est la seconde option qui prévaut finalement. Il sera exploité par ceux qui combattent les printemps arabes: en premier lieu par le président syrien Bachar el-Assad, celui justement contre lequel les États-Unis et l'Europe se battent depuis maintenant plus de deux ans."""

vendredi 5 juillet 2013

L'URDP fait appel à vos dons

URDP Union Républicaine pour le Démocratie et le Progrès
Parti membre de l'UFA
Appel à contribution, don, cotisation et soutien financier.
Ils sont nombreux ceux parmi vous qui souhaitez que nous soyons plus présents sur le terrain afin de vulgariser notre message d'un Gabon nouveau. Nous vous remercions de cette attention portée sur notre Parti. Qu'on se le dise sans complexe, la politique, l'activité d'un parti politique demande beaucoup d'argent. Par conséquent, nous faisons appel à votre contribution, à un soutien populaire afin de faire de ce parti le parti de Tous et sauvegarder notre indépendance.  Homme et femme de bonne volonté, je me tiens à votre disposition en Inbox.                   

Guilou Bitsutsu-Gielessen S.E de l'URDP
 Guilousteeve@gmail.com

jeudi 4 juillet 2013

Le processus électoral: la biométrie baclée

La lettre de mise en garde adressée à la Société Gemalto par l'opposition pour le respect du cahier de charges pour la mise en place de la biométrie a peu de chance d'être entendue. La Biométrie,demande constante de l'opposition depuis 2009 est baclée et vidée de toute sa substance. Sa mise en place precipitée et sans contrôle, donne raison à tous ceux qui voyaient dans ce mécanisme, une simple validation électronique de la Fraude électorale. En recevant l'opposition le mardi 2 juillet 2013, Ali Bongo se présente comme le seul maître du calendrier électoral et de la mise en place de la biométrie. Ainsi, Ali Bongo en prenant en main ces dossiers engage sa responsailité sur le bon ou le mauvais fonctionnement du processus électoral. Il hypothèque la paix sociale, et s'expose directement comme le seul responsable de potentielles violences et constestations de lendemains électoraux. 

mercredi 3 juillet 2013

Le linge sale se lave en famille, les oreilles n'ont jamais dépassées la tête

Les Gabonais veulent la chute d'Ali Bongo parce que chacun s'estime  capable de prendre sa place. Bien que la chute d'Ali Bongo ne constitue pas un projet politique tous vocifèrent dans ce sens. Qu'on se le dise, dans l'immédiat la chute d'Ali Bongo n'aura aucun impacte significatif de changement car ce dernier n'est qu'un maillon de la chaine d'un système. Les Français l'ont bien compris! Aucune des forces actuelles qui veulent la chute d'Ali Bongo ne le veulent pour le bien du Gabon mais celui de leurs interêts claniques...Tous les hommes politiques de Mba Abessole, Mamboundou en passant  par Mba Obame n'ont eu aucune vision politique à dimention nationale, en direction des populations. Aucun projet fédérateur, Tous voulaient le pouvoir pour eux...  Vainqueur dans le système, Ali est l'expression même de celui qui gouverne pour Lui au mépris des populations et de leurs besoins. Le Gabon manque de leaders, la politique d'inspiration, le peuple de conscience nationale et l'individu de lucidité. Les mentalités doivent d'abord changer avant de changer le pouvoir en place.

mardi 2 juillet 2013

La loi des déficits publics

L'Année 2010 accuse un déficit des dépenses publics de l'ordre de 604,2 Milliards. En 2011 le déficit s'établit autour de 118,9 Milliards, ce chiffre est tronqué car ill ne tient pas compte de la balance définitive du Trésor public.  En somme en deux ans (2010-2011) le déficit cumulé se situe à: 723,1 Milliards soit 14% du PIB. On est bien loin de L'Union Européenne ou les déficits publics doivent être maintenus en dessous des 3% PIB. Ces déficits auraient pu être utile aux populations s'ils avaient servis au financement du coût de la vie par un soutien à la baisse des prix. Nous constatons malgré la baisse des taxes et des droits de douane sur les produits de premières nécessités, le coût de la vie au Gabon est la premiére cause de la paupérisation des populations.

dimanche 23 juin 2013

L'exaltation du sentiment national


L'exaltation du sentiment national 

La politique a produit à la fois un sujet politique inerte et moutonnier, enclin à de grandes émotions collectivistes plus qu'à des programmes ou des idées. L'heure est aux vraies questions pour avoir des vraies réponses. 
En quoi la transformation du pouvoir en 2009 a-t-elle amélioré mon bien-être? Quelles sont mes attentes vis-à-vis de ce gouvernement, sont-elles prises en compte? 
Cet exercice personnel et objectif permet à chacun de se réapproprier sa citoyenneté, citoyenneté aveuglée par l'intimidation et la fumée des promesses non tenues. 

Les Gabonais, dans une demande citoyenne souhaitent une participation politique renouvelée. Une offre politique désintéressée de l'enrichissement personnel et des biens mal acquis. Des acteurs politiques riches en proposition, lumineux en intelligence, animés par un idéal de justice et de démocratie. Des Gabonais aptes à mettre en branle la théorie de l'État en action, exaltant l'intérêt général et mettant l'individu au cœur du développement. Nous devons aussi, bannir cette image à la fois d'un État riche que nous devons piller et celle d'un État limité géographiquement dominateur et injuste. 
Oui je sais, quand on parle de politique, cela suscite aujourd'hui des réactions de méfiance, de rejet, un sentiment du déjà vu. La faillite programmée de 46 ans de pouvoir exclusive est passée par là. 

Mais ce pays est le nôtre et Dieu sait comment nous l'aimons et comment ne saurons l'abandonner à ces bourreaux. 

Aussi, la célébration de l'idée nationale doit être le ressort le plus puissant de l'activité politique. La fierté de l'appartenance nationale doit pénétrer toute la vie intellectuelle et sociale du pays. Toute la fondation sociale, tout le ressort de l'activité politique doivent trouver leur chemin à travers elle. L'exaltation du sentiment national doit créer ce forum où se joue le sort et le destin des systèmes par le réveil collectif des libertés confisquées. 

Ce Gabon que nous devons repenser, cette révolution, est une rupture dans l'ordre ordinaire et banal des choses et sous-entend un rééquilibrage. 
Sa victoire est une promesse de bonheur collectif.

Guilou Bitsutsu-Gielessen

vendredi 21 juin 2013

A qui Mba Aubame s'adresse t-il?

7 jours aprés, la commomération du 4ème anniviversaire du décès d'Omar Bongo. Mba Obame organise une messe d'action de grâce, couplée à un gâteau d'anniversaire et une sortie médiatique. Le jour même (15/06/13), Ali Bongo, Acrombessi et Attias au NYFA, sont au zénith. Absent de la scène politique depuis plusieurs mois, devant ses militants et les Présidents de l'Union Nationale, André Mba Aubame axeson discours sur trois concepts: La Confiance, La Loyauté, Le Courage. A qui fait-il allusion en développant tout au long de son discours ces trois notions? A qui, Mba Aubame s'adresse t-il?

jeudi 20 juin 2013

La baronnie de Bongo-père

Toutes les figures de la baronnie de Bongo père ont fait le déplacement: Myboto, Eyeghé Ndong, Oyé Mba, Olga Gondjout, Ntoutoume Emane, Ndong Sima, Robert Bourgi arrive à la messe dans la voiture de Chantal Myboto... Le panel des invités à la messe de commémoration de l'anniversaire du décès de Bongo organisée par Pascaline sa fille ( LC n' 661 du 19/06/13).  Peut-on s'opposer à Ali Bongo et ne pas renier l'héritage du Bongoïsme?

vendredi 14 juin 2013

Gabon: La mort de Dieu

Gabon: la mort de Dieu

La mort, hantise des hommes et fléau de l'humanité n'épargne plus personne même pas Dieu. Les Gabonais à la recherche d'une réussite sociale facile et rapide remettent leur vie entre les mains des rites et pratiques ésotériques. Ainsi, Nietzsche, annonciateur de la mort de Dieu, prophète de la misère morale et intellectuelle de l'homme était en avance sur son temps. Avant lui, déjà Hégel et Marx, au XIXe siècle affirmaient que l'histoire remplace Dieu dans la toute-puissance sur le destin des hommes.Tous ces penseurs ne s'imaginaient pas, que la désillusion de l'homme face à son destin divin allait s'exprimer autant par des guerres sans pitié que par l'avènement des crimes rituels. Nouveau mode de la promotion sociale au Gabon.
C'est au XXe siècle que se font voir les folies politique nées de cette substitution de Dieu: Nos régimes dictatoriaux en sont la parfaite illustration.

Avec un PIB/Habitant de 16 000 $/an, une production pétrolière de 250 000 barils/ jour au prix de 100 $ le baril. Pays riche en pétrole, en minerais et en bois, les Gabonais étaient semble t-il à l'abri du besoin. Mais voilà! les Gabonais ont l'impression que tout joue contre eux. La réalité rattrape tous les espoirs, le pays englué dans une dictature vieille de 45 ans, voit ses rêves de bonheur se transformer en cauchemar. On estime à 0, 1% de la population ceux qui détiennent 80% des richesses du pays.

Avec 150 000 personnes au chômage soit 10 % de la population totale et 25 % de la population en âge de travailler, les candidats en quête de spiritualité et autres miracles du bonheur font légion. Avec un SMIC qui avoisine les 200 $/mois, une espérance de vie à la naissance de 52 ans (source BM 2012) les Gabonais ne savent plus à quel saint se vouer. Avec un système de santé à la traîne, une dépendance alimentaire totale, un pouvoir d'achat insignifiant, un tissu familiale en perdition, une solidarité nationale inexistante. Comme un mauvais sort voire une malédiction, les Gabonais naviguent au quotidien entre l'enfer et la moitié de l'enfer.

Damnés par un pouvoir tyrannique, maudit par leur richesses naturelles, les Gabonais se réfugient corps et âme dans un espoir de salut à la fois mystique et magique.
Dieu est au banc des accusés, sinon comment peu-il assister sans rien faire à pareille injustice? Être riche sur le papier et pauvre au soleil.
Le Gabon devient un pays de vulgarité spirituelle et de libertinage religieux. N'importe quel illuminé devient pasteur, n'importe quel barbu devient imam et les troubadours s'improvisent Nganga (féticheur).
La banalisation des assassinats, le découpage à des fins fétichistes d'êtres humains sont un levier supplémentaire de la banalisation de nos croyances en Dieu. Le détournement de la franc maçonnerie à des fins criminels, la quête spirituelle à des fins de promotion sociale nous indique bien qu'au Gabon Dieu est mort!
Les Gabonais pensent la scène publique à travers la mort de Dieu, chacun veut sauver sa peau, les riches en sacrifiant les pauvres à travers les crimes rituels, les pauvres en se sacrifiant eux mêmes.

Aussi, la misère aux trousses sans trop y croire et au bonheur la chance, la populace Gabonaise devient la recrue de cet éveil de spiritualité vague. Agissant comme un immense aimant, la foi mystique dévore des pans entiers de la société, à telle enseigne que derrière chaque Gabonais se cache à la fois: un innocent, un mystique, un sorcier, un vampire et même un criminel. La psychose est telle que, derrière toutes réussite sociales, toute promotion se cache la main du diable.
On chuchote, on murmure, on pointe du doigt, on accuse... Personne n'est à l'abri, personne n'est épargné du riche au pauvre, de l'intellectuel à l'illétré.

le pays est à la dérive morale, la faiblesse des institutions politiques, la justice sous contrôle, les finances publiques entre les mains du clan au pouvoir: nous font dire que rien ne permet d'inverser la tendance actuelle.
Alors que faut-il faire? Il faut d'abord sortir de la dictature soit par la reconstruction du sentiment national; soit par une rupture brusque dans l'ordre ordinaire et banal des choses....

dimanche 9 juin 2013

Gabon: Quand la communauté internationale flirte avec la dictature


Gabon: Quand la communauté internationale flirte avec la dictature

Nous devons nous taire parce qu'ils sont les plus forts! Écrasés, par notre dictature nous avons pensé que la communauté internationale  prêtait une oreille attentive à nos supplications. Hélas, nous constatons amèrement que nous nous sommes trompés!

Au regard de ce qui se passe au Gabon on peut affirmer sans détour que la communauté internationale flirte avec la dictature. 

En approfondissant notre réflexion, nous constatons que la communauté internationale s'est dessaisis des  problèmes de démocratie au profit des organisations de la société civile et autres associations. Elle n'est essentiellement  préoccupée que par des problèmes de terrorisme et d'islamisme. Aujourd'hui, pour qu'elle jette un regard intéressé sur les affaires intérieures des États il faut qu'il y ait des centaines de morts...
Ce dessaisissement de la communauté internationale est du pain béni pour les dictateurs mais ils les contraints aussi au service minimun: opprimer les populations, détourner l'argent public mais veillerà ce qui n'y ait pas de morts.... Enfin, pas trop de morts. Ce Message est bien reçu! 

Avec les détournements massifs et outranciers de l'argent public et de l'aide au développement un dictateur peut aujourd'hui, tout se payer. 

Aussi, n'importe quel dictateur peut rencontrer Barack Obama, il suffit d'y mettre le prix. Les agences de lobbyings et les cabinets de conseils feront le reste. 
N'importe quel dictateur peut se payer des élections "crédibles", des forums de bonne gouvernance, des ateliers de lutte contre la pauvreté... 

La deuxième édition du forum de Libreville le NYFA (New-York Forums of Africa du 14 au 14/06/13) en est la parfaite illustration. 
Payé sur fond public (en 2 ans, près de 10 milliards de fcfa 15 millions d'€) ce forum attire les stars de la finance internationale, du show business, des chefs d'État et même des prix Nobel!!!
On se croirait en Suisse, d'ailleurs l'ambition affichée par les organisateurs est de rivaliser avec le forum de Davos. Rien que ça!   

Le tableau aurait été enchanteur et prometteur si tout ça ne se déroulait pas au Gabon. Le Gabon des Bongo pays d'une autre planète, d'un autre âge. Pays d'à peine 1,5 millions d'habitants riche en bois, matières premières et en pétrole. 

Pays qui caracolle en queue de peloton dans tous  les indices de développement, de bien-être, de bonne gouvernance.  Mais qui dispute les premières places dans les indices de corruption, et d'enrichissements illicites. 

Le Gabon des Bongo pays moyennageux oú l'on pratique encore des crimes rituels, ces sacrifices humains à des fins fétichistes.

Omar Bongo fondateur de la dynastique dictature Gabonaise, de son vivant, et selon des estimations américaines aurait siphonné en 42 ans de règne l'équivalent de 15 années de budget national de l'époque, soit 36 000 Milliards de fcfa ( 50 Milliards d'€).
Son fils Ali Bongo est pointé du doigt par les sites d'information Américaine notamment "Yahoo actualité" d'avoir détourné en à peine 3 ans de présidence l'équivalent de 25% du PIB du pays soit 900 Milliards de fcfa (1,4 Milliards d'€) et ce, en dehors des dépenses de complaisance. Achats immobiliers, voyages inutiles, location de palaces, train de vie somptueux..

Il est l'héritier officiel d'une dictature vieille de 45 ans qui ruine tout un pays. Il est capable à la fois: De mettre en prison des leaders de la société civile; De réduire au silence toute son opposition politique; De faire élire toute une chambre de députés acquise; De faire voter un budget d'investissement de 800 milliards de fcfa (1,2 Milliards€) qui est réalisé à hauteur de 200 milliards.

Un dictateur de la trempe d'Ali Bongo est capable de tout: du pire au pire!

 Il est aussi capable de "grands exploits", avec la complicité de la communauté internationale: Faire venir à Libreville pour le NYFA en plus de 600 participants, Six  prix Nobel. Notamment Mohamed El Baradei, Frederik De Klerk... On annonce également la participation d’éminentes personnalités du monde politique, de la finance et des sciences : Fatou Bensouda, procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI); Nicolas Hulot, envoyé spécial du président de la République Française pour la protection de la planète; Mathieu Pigasse, directeur de la Banque Lazard France ; Larry Summers, économiste et ancien secrétaire du Trésor américain ou encore Jacques Attali, économiste.

Comment interpréter un tel flamboyant casting pour une manifestation qui à lieu dans un pays dirigé par une main de fer, par une même famille depuis 45 ans?
Je laisse à chacun le soin d'y répondre. 

Guilou Bitsutsu-Gielessen 
Secrétaire Exécutif de l'URDP ( Union Républicaine pour la Démocratie et le Progrès)

À lire aussi: 
http://guiloubitsutsugielessen.blogspot.fr/2013/05/le-gabon-est-un-pays-beni-pour-les.html?m=1

samedi 8 juin 2013

Mes publications circulent au delà de mon blog


Je publie régulièrement mes articles sur des sites d'informations online (ce blog, ma page Facebook, Gabonlibre.com et le très visité www.GabonEnervant.blogspot.com).
Dans sa dernière édition (5 Juin 2013), deux de mes articles ont été republiés au Gabon dans le journal La Une (5000 exemplaires, environ 30 000 lecteurs).

Je constate avec plaisir que mon lectorat dépasse largement le cadre du Gabon.
Merci à tous.
Guilou Bitsutsu Gielessen

Article du 27 Avril 2013 - Chez les étrangers, vous êtes chez vous
http://gabonenervant.blogspot.fr/2013/04/guilou-bitsoutsou-gielessens-thoughts.html
Lectorat sur ses 3 trois articles à ce jour : + 200 000.


Article du 5 Juin 2013 - La fin d’une illusion – La Une - page 1
Article du 17 avril 2013 - Avec le diable, on prend l’ascenseur – La Une  - page 7

Lectorat de ses deux articles : environ 30 000.