samedi 27 avril 2013

Au Gabon, chez les étrangers vous êtes chez vous...


 
Au Gabon, chez les étrangers vous êtes chez vous...

Les étrangers sont un sujet délicat à traiter parce que sous ce vocable il s'agit d'être humain mais, aussi à cause des relations diplomatiques que nous entretenons avec leur pays d'origine. Néanmoins, la question doit être abordée sans détour et sans tabou. En effet, au même titre que la question sur la mainmise des sociétés secrètes et de la magie dans notre société, la question de la présence et du rôle des étrangers dans notre pays devra faire l'objet d'un débat national afin de légiférer

Les étrangers ce sont des gens qui viennent d'ailleurs parfois de nulle part, tels des enfants prodigues, ils quittent tout et ils arrivent avec rien. Ils transportent avec eux leur misère mais aussi leur malédiction. Ils vous imposent leur présence et sollicitent le partage du peu que vous avez. 
Sitôt à l'aise, ils vous remercient par le mépris, l'ingratitude. Omar Bongo disait, quand "un étranger vous apporte sa force de travail apportez lui votre amitié en retour." Fini l'époque où les étrangers nous apportaient leur force de travail. Ils arrivent à pieds par le Nord ou à la nage par l'Ouest. Oui à la nage. De nombreuses embarcations se renversent à l'approche des côtes ce qui fait de nombreuses victimes par noyade et oblige les survivants à fouler le sol gabonais à la nage. 
Selon les normes internationales le seuil critique est de 10%, les étrangers ne doivent pas dépasser 10% de la population nationale. Au Gabon ce seuil oscille entre 35 et 45%. Les données sont inexistantes et quand elles existent elles font l'objet d'un secret... On estime au Gabon à près de 750 000 le nombre d'étrangers sur une population nationale qui franchit difficilement la barre de 1.500 000 habitants. Ils sont à peine 200 000 à avoir un titre de séjour. Avec des chiffres pareils, au Gabon chez les étrangers vous êtes chez vous. N'est ce pas? 
L'enfer c'est les autres... Ainsi, Telle une fuite d'eau les étrangers coulent et se propagent partout. Ils sont partout, même dans votre dos, même dans le village le plus reculé. Le Gabon est un pays vaincu et conquit par les étrangers. Comment ne pas rendre responsable 46 ans de laxisme du pouvoir en place, toujours le même. Plus préoccupé à frauder des élections et à s'enrichir qu'à sauvegarder nos frontières et l'intérêt général. Aussi, Pendant que les Gabonais s'entre-déchirent dans des luttes politiques, les étrangers prospèrent. Aucun Gabonais ne peut justifier d'une fortune obtenue dans les affaires ou dans le commerce en dehors de tous  ceux qui ont mis la main dans les caisses de l'Etat. Cet état des choses à priori a profité aux étrangers. Par le jeu des prêtes-noms; des intermédiaires; des sociétés fictives; Les hommes d'affaires étrangers ont "blanchi" tout l'argent qui provenait des détournements des fonds publics, des marchés fictifs, des "éléphants blancs". Cette situation arrangeait tout le monde: par discrétion et pour éviter les fuites, les tenants du régime avaient besoin des étrangers pour écouler l'argent; les étrangers avaient besoin de s'en sortir, de réussite sociale.... Cette réussite rapide et grandiose de certains étrangers a fait du Gabon la terre promise de tous ceux qui rêvaient d'argent facile.
 Les riches étrangers, acteurs majeurs de l'enrichissement illicite sont les grands absents des enquêtes de la commission nationale de lutte contre l'enrichissement illicite.
 Le pouvoir en place s'inscrit dans une complicité coupable dans la domination étrangère dans les leviers économiques du pays. Cette domination économique s'est élargie dans la sphère politique. Nous n'allons pas aborder la situation de cet émigré Béninois arrivé au GABON par un hasard malheureux et qui est propulsé directeur de cabinet du président de la République sans que cela n'émeut personne. Pour accéder à ce poste, il aurait été demandé à un Gabonais d'avoir 86 ans d'expériences acquises dans un poste similaire et bien sûr une pléiade de diplômes. Cet épisode à lui tout seul, illustre la faiblesse d'esprit des Gabonais, leur manque de nationalisme et de considération les uns vis à vis des autres au profit des étrangers.... 
Vous pouvez retourner la question de l'immigration illégale au GABON dans tous les sens, vous retrouverez toujours le pouvoir en place au centre du jeu. Le manque de décisions des pouvoirs publics, l'islamisation forcée et rampante avec le soutien des plus hautes autorités de l'Etat fait de nous les otages de nos étrangers. Comment peut-on nous traiter de xénophobes quand nous avons accueilli tout ce monde chez nous? A tous ces gens là, qui nous estampille de cette étiquette je leur dit; qu'ils reprennent nos populations étrangères chez eux, après nous pourrions discuter.
 Les étrangers sont mêlés à tous les trafics de la falsification des documents administratifs, à la fraude électorale en passant par les vols et braquages....encore une fois, le pouvoir en place y trouve son compte.  En effet, l'insécurité est voulue et entretenue par le régime. Sans oublier que les étrangers sont une manne financière pour le pouvoir et, aussi pour le financement des activités de son "parti de masse". Rien qu'à regarder de près le circuit qu'empruntent les sommes colossales récoltés dans les paiements des cartes de séjour par le commissariat à l'immigration (200 000X 1 300000 fcfa en moyenne par personne). Les étrangers, cauchemar des populations, sont du pain béni pour le pouvoir. En enfer, les bourreaux sont rois....

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