mardi 17 novembre 2015

La France dans le piège Syrien

Israël et les Etats-Unis main dans la main au Moyen-Orient.

Les Israéliens, dans le Sinaï ont besoin de Daesh (État Islamique) pour déstabiliser l'Égypte. En Syrie, pour les Israéliens, Daesh est utile. En effet, Daesh sert à combattre le Hezbollah et à tenir à carreau la Jordanie. Au nord de la Syrie en combattant les troupes Kurdes, Daesh se présente comme le bras armé de la Turquie.
Même le gouvernement Syrien utilise Daesh pour combattre ses opposants (l'armée Syrienne libre, le front Al-Nostra). Dans cette optique Daesh a encore de l'avenir devant lui.

Quant à la France, elle n'est plus qu'une puissance militaire "moyenne" dont les actions décisives sont en Afrique (Mali, Libye, Centrafrique), au Moyen-Orient la barre est haute.
Pour sortir de ce piège, la France dispose de deux options:
- s'allier à la Russie et fermer les yeux sur Bachar El Assad
- se retirer du Moyen-Orient la queue entre les jambes.

mardi 10 novembre 2015

Qui est DIVUNGUI, quel est son positionnement?

Pourquoi DIVUNGUI renvoie-t-il souvent à des interrogations? Mais qui est cet homme d'état, cultivé et mesuré à l'opposé de l'exubérance ou encore du vedettariat qui caractérise certains dans la sphère politique Gabonaise?
Depuis janvier 2015, que ce soit au sein des activités du "Front" ou par sa propre initiative, aucun mois ne s'écoule sans que DIVUNGUI n'aille à la rencontre des populations Gabonaise. L'intéressé justifie son intense activité politique, par le besoin des populations à être informé des activités du Front et, donné son positionnement sur les problèmes brûlants du pays. Pas très convaincant, par les temps qui courent: en effet, d'aucuns diront que DIVUNGUI se positionne dans l'échiquier politique à la vieille des présidentielles. Il s'en défend, il persiste: son activité est motivée par la situation politique du pays et le besoin de renouer avec son électorat, après une longue absence.
Leader politique, son apport en industrie dans les réunions au sein du front de l'opposition pour l'alternance est déterminant. Discret par stratégie, ses mots sont mesurés. Cela ne pas empêché, de se faire remarquer par Omar Bongo, qui en avait fait un collaborateur hors pair. Il fut pendant douze années consécutives le seul vice-président d'Omar Bongo.

Aussi, rien ne prédisposait cet ingénieur en électricité à épouser la politique, et ou à côtoyer le pouvoir au plus haut niveau. Diplômé de l'institut polytechnique de Grenoble, il est embauché à la SEEG en 1970 et en devient le directeur général en 1974.
De 1974 a 1990, en tant que directeur général de la SEEG, puis en tant que ministre des ressources hydrauliques, il est pendant 16 ans l'architecte de la fourniture d'eau et d'électricité au Gabon.

A cette époque, sous Omar Bongo, tout haut fonctionnaire devait être membre de facto du parti unique. Ainsi dès 1970, DIVUNGUI est membre du PDG parti au pouvoir depuis 1967.
Bon militant, il gravit les échelons, cette progression dans le parti va de paire avec ses nominations dans la haute administration.
En 1979 délégué ministériel et conseiller du président de la république, DIVUNGUI accède au Comité Central du PDG, l'élite militante du parti. Il y restera jusqu'en 1990 année de la conférence nationale et l'instauration du multipartisme.

Au sortir de la conférence nationale, il crée en 1993 l'ADERE (l'alliance démocratique et républicaine) dont il en sera le président de 2005 ã 2012.
Aux élections présidentielles de 1993, il est le candidat de l'ADERE. Il obtient moins de 3% des suffrages. Bon! Disons que les chiffres sous le parti unique sont sujet à caution.

En 1997, élu député-maire de la commune de Mouila, il est nommé vice-président de la république. Il sera reconduit à ce poste en 1999 et 2006, il sera maintenu pendant la période de transition suite au décès d'Omar Bongo en 2009.
Dans ce poste hautement symbolique mais riche en pouvoir, il acquière et mémorise tous les arcanes du pouvoir. D'homme politique il se mue en homme d'état.

Sa carrière politique prend un virage en 2009 au lendemain de la mort d'Omar Bongo.
Il reste perplexe dans un choix tranché entre la continuité et la fin du système Bongo. il finit par se décider, en s'engageant pour la rupture avec l’ordre ancien. Ainsi, à la surprise générale, DIVUNGUI n'apporta pas son soutien à Ali Bongo pour la présidentielle anticipée de 2009. Son choix finit par lui donner raison, très vite, "il ne se reconnaît pas dans la nouvelle direction du pays sous la houlette d'Ali bongo". Il prend ses distances avec la nouvelle direction du pays et se retire de la vie politique dans une retraite citoyenne. Il se consacre à la culture du riz.

Ce reclus dans la campagne, l'éloigne physiquement des intrigues politiques de la capitale. Mais telle une drogue, la politique est difficile à stopper. Ainsi, pendant 5 ans, il observe la gestion du pays par Ali bongo, pendant 5 ans il observe la dérive dictatorial du régime.
Citoyen du Gabon n'ayant aucun pays de rechange DIVUNGUI décide de sortir de sa réserve et prend ses responsabilités. En homme réfléchi, il a pris tout son temps pour se prononcer, et a choisi de rejoindre ses compatriotes. Il a fait sien," le combat des Gabonais et des Gabonaises qui aiment ce pays, et qui rêvent d’un Gabon démocratique qui se traduit par l’ordre dans la liberté, la responsabilité et la sécurité, le respect des droits de l'homme."

Il n'est pas question de rester indifférent à la descente aux enfers de tout un peuple. Et de l’avis de l’ancien vice-président de la République, depuis 5 ans, le Gabon tend à perdre en crédibilité au niveau international. Le pouvoir par des effets d'annonces sans lendemain ruine les attentes des populations, tout en niant leur droit légitime.
Un seul coupable est alors indiqué : Ali Bongo et sa politique d'émergence dont la particularité, dit-il, est de faire «des promesses sans lendemain, insidieusement assorties de dons rituels».

Le 06 décembre 2014 face au peuple, DIVUNGUI dans une déclaration sans complaisance sur la gouvernance d'Ali Bongo, se range du côté de l'opposition et adhère au Front de l'opposition pour l'alternance.

L’apport dans l'opposition et notamment au sein du "Front de l'opposition" d'une personnalité de l'envergure de DIVUNGUI, c'est du pain béni.

Dès son arrivée au Front : Son engagement politique le conduit à participer aux luttes sociales pour la revendication de droits sociaux et démocratiques."Je me battrai pour une véritable politique économique et sociale en rupture avec les logiques autoritaires".
"J’assume, la responsabilité de mon engagement pour l'établissement d'un État de droit au Gabon. Je me mets au service des hommes et des femmes qui aspirent à une véritable révolution démocratique et sociale, pour notre pays. Dans ce cadre, je continue aujourd’hui d’oeuvrer à la constitution d’une alternative politique unitaire et crédible qui doit nous emmener à une transformation de la société." Pour DIVUNGUI, le point de départ pour atteindre ces objectifs et, qui a toujours été soulevé de manière consensuelle au sein du "Front" de l'opposition, est celui du "cadrage institutionnel, administratif et opérationnel des futures élections au Gabon..."

A Port-Gentil le 7 novembre, au cours d'une causerie politique dont les propos sont repris par Gabonreview: DIVUNGUI marque le pas, il réitère ses exigences face au contexte politique actuel

Faisant le point sur l’État du pays, il a estimé que celui-ci traverse une crise multisectorielle sans précédent. Celle-ci se manifeste sur le plan politique par «l’exclusion qui affaiblit le lien de citoyenneté entre les citoyens d’un même pays». Situation qui, selon lui, substitue la discrimination, la solidarité clanique à l’unité nationale. Sur le plan institutionnel, cette crise est matérialisée par le maintien au pouvoir d’un président «sans papier» qui «s’est fait établir un faux acte de naissance et l’a utilisé pour l’élection présidentielle de 2009. Des actes punis par la loi et dont il doit répondre devant la justice». Ainsi, ce fait «unique au monde illustre la situation actuelle de notre pays de manière emblématique et même dramatique».

"Mon engagement politique est un engagement citoyen, je serai un point d’appui pour remettre l’Homme Gabonais au coeur de l’action politique, au cœur du développement."

Dans ses analyses, il n'évite aucun sujet: les affres de la crise se font également ressentir sur les plans économique, social et culturel, à en croire le président de l’Adere qui dénonce, pêle-mêle, la corruption, l’enrichissement illicite, le détournement des deniers de l’État. «Les caisses de l’État sont vides, a-t-il laissé entendre, les administrations ne fonctionnent presque plus, au profit des agences véritables officines pour la captation des richesses de notre pays». Les hôpitaux qui manquent de tout, l’éducation en panne, les problèmes de transport et de logements sont bien, à en croire DIVUNGUI, le signe que «le pays est dans le chaos». Situation dans laquelle se complait à le voir «la dictature rampante» incarnée par «un pouvoir qui cultive l’ignorance, la pauvreté et la peur pour mieux asservir le peuple».

Même s’il reconnaît qu’il est impossible d’avoir un système électoral parfait, le président de l’Adere exige cependant la mise en place des conditions de transparence avant toute élection. «Nous ne pouvons pas aller à l’élection avec un adversaire qui n’a pas de papier.
Nous demandons le retour à la constitution de 1991 avec une élection à deux tours et la limitation des  mandats.

Par ailleurs, il est impérieux que soient revues de fond en comble la composition de la CENAP et celle de la Cour constitutionnelle, a-t-il déclaré avant d’ajouter «Je n’accompagnerai personne aux élections dans les conditions actuelles parce que je sais que c’est peine perdue. Ce qui s’est passé  en 1993, en 1998 et en 2009 va se passer en 2016».

mercredi 26 août 2015

Qui va stopper la machine "JEAN PING NDONG 16"?



Les vraies choses commencent maintenant pour "Jean Ping NDONG 16"

Ping semble dicter à toute l'opposition son calendrier, il recentre le débat autour de l'élection présidentielle de 2016 et la à candidature unique de l'opposition. Par conséquent, dans une dynamique qui lui est propre et, avec une réelle volonté politique, Ping applique son agenda.. 
Exit, la feuille de route et l'agenda du Front (l'instauration du dialogue inclusif, la situation administrative d'Ali Bongo, l'assainissement du cadre administratif des élections)? 
Ping dans sa fulgurante ascension est-il en contradiction avec l'agenda du Front? 
Tout ceci le mettrait-il en porte-à-faux avec les autres leaders de l'opposition? 
Le manque de réaction, l'immobilisme des potentiels adversaires à la candidature unique donne lieu à toutes ces interrogations.

Toujours est-il: Après avoir siphonné des vice-présidents de l'Union Nationale et des cadres éminents de ce parti; Après s'être assuré que plus de 60% des membres du Front lui sont acquis; Après avoir séduit la diaspora et autres encenseurs du net; Après une tournée au succès total dans le nord. 
Ping annonce à Oyem, officiellement être candidat à la candidature unique de l'opposition. Simple formalité?? 
Le rapport de force s'installe, qui dans l'opposition va s'opposer, qui va stopper la machine "JEAN PING NDONG 16"?


mardi 18 août 2015

17 AOÛT 2015 DÉFAITE DE LA POLITIQUE

Discours à la nation du 17 août 2015 

Défaite de la langue, défaite de la pensée, défaite de l'homme

Dans son adresse aux vœux l'an 2015, Ali Bongo marquait l'année sur le sceau de la vérité et des faits. Dans son discours à la nation du 17 août 2015, nous sommes loin de cette exigence. Pour tous ceux qui en doutaient encore, Ali Bongo a montré au peuple gabonais qu’il n’est pas et ne sera  jamais l’homme de l'émergence. Sa prise d’otage de tout un pays et la longueur de son septennat ne font qu'aggraver une situation déjà grave. 

A un an de la fin de son mandat, Ali Bongo renonce à ses responsabilités, à ses promesses, à son programme pour s'abandonner à une parodie médiocre de la fonction de chef d'Etat.
Le vide terrifiant de sa parole et de sa pensée politique laisse penser qu'Ali bongo a perdu la conscience de ce qu'il dit, de ce qu'il veut et de ce qu'il est. Il s'installe ainsi, loin des critères qui font d'un homme, un homme d'Etat. 

C'est bien connu au GABON pour exister il faut avoir de l'argent, Ali Bongo existe par l'illusion et les croyances passées qui font que Bongo rythme avec argent. Personne ne semble prend au sérieux, le fait qu'en Six ans Ali Bongo a tout cramé dans des luxueuses bamboulas. On attendait 5000 logements par an, il nous offre deux hôtels à Paris immatriculés dans le registre des biens mal acquis. 

Nous nageons dans l'échec ambulant dans la défaite de l'homme. On aurait pu en rire si les enjeux de ce désastre n'étaient pas en relation avec des vies de nombreuses populations Gabonaises.

lundi 17 août 2015

Le 17 AOÛT, JOUR DU SOUVENIR PAS JOUR DE FÊTE

Comme le dit si bien, Bouka Rabenkogo et je suis d'accord avec lui (mais pas pour les même raisons), il faut abolir les fêtes d'indépendance en Afrique francophone.
Au Gabon le 17 août, ne devrait pas être un jour de fête, on fête quoi? Une indépendance qui n'a pas été voulu par Léon Mba? Une indépendance donnée par un ministre (poète-écrivain) André Malreaux? un défilé militaire pour qu'elle victoire?

Le 14 juillet 1789, marque la victoire sanglante du peuple de Paris sur une société aristocratique basée sur des privilèges innés. Le 14 juillet, marque la victoire du peuple français sur l'absolutisme royal., Oui le 14 juillet, pris en exemple est une fête "d'indépendance", qui commémore la victoire de la liberté, de l'égalité et de la fraternité. Cette victoire qui s'honore, par un défilé militaire. De même pour le 4 juillet aux États-Unis.

Le 17 août devrait être plutôt, un jour du SOUVENIR qui devrait interpeller tous citoyens sur cette question essentielle: Qu'avons nous fait de notre pays depuis 1960?

mercredi 12 août 2015

L'INALTÉRABLE, l'INSUBMERSIBLE Zacharie MYBOTO



Zacharie MYBOTO fait l'objet d'une campagne ordurière (pour employer un mot cher à Michel Ogandaga) de la part de certains pseudo-opposants du net. Ces derniers pensent a tort que MYBOTO est le dernier obstacle à l'alternance au Gabon: Ils se trompent d'adversaires et de débats. Ils ont tort sur toute la ligne parce qu'ils ne connaissent pas MYBOTO et minimisent l'apport de ce dernier depuis 2009 à l'opposition Gabonaise. MYBOTO personnage incompris et détesté parce qu'incompris. A ce jeu du dénigrement MYBOTO fort de son expérience est inaltérable. Je vous livre ici, un peu d'histoire de ce qu'est MYBOTO depuis 2009, un personnage lourd, incontournable, au centre de l'action et des intrigues politiques.

Au sortir de l'élection présidentielle d'août 2009 le contentieux électoral bat son plein.Toute l'opposition se rertrouve au siège de l'UGDD pour donner une réponse sans équivoque au coup d'état électoral d'Ali Bongo. Le président de l'UGDD Zacharie MYBOTO était partisan pour la fusion des partis politiques dans un large regroupement. Il estimait d'ailleurs à juste titre, qu'à ce stade aucun parti ne pouvait à lui tout seul aller au bout du PDG (parti au pouvoir depuis depuis 42 ans). Pour MYBOTO, l'alternance était à ce prix et dans ce cas, il n'hésiterait à se séparer de son bijou: l'UGDD.
En Janvier 2010, la décision fut prise de former un grand parti, tous les partis de l'opposition réunis au siège de l'UGDD sont parties prenantes. Dans cette dynamique, les candidats malheureux à l'élection présidentielle se dispersent dans les partis existants. Ainsi par exemple, André Mba Aubame, Bruno Ben Moubamba et Casimir Oye Mba jettent leurs dévolus sur l'UGDD. Tout semblait aller pour le mieux, mais chemin faisant de nombreux partis se rétractent et ne vont pas jusqu'au de cette dynamique. Aussi Reste dans cette dynamique trois partis politiques: le Mad de Pierre Claver NZENG, le MNR de Gérard ELLA et bien entendu, l'UGDD de Zacharie MYBOTO.

L'Union Nationale (UN) est née de la volonté de ses signataires de créer une opposition forte, de donner la réplique au PDG et d'accéder à l'alternance politique si cher à tous!

Plus d'un an après l'élection présidentielle de 2009, André Mba Aubame secrétaire exécutif de l'UN, revendique toujours sa victoire. Le contentieux électoral reste "chaud".
Février 2011, André Mba Aubame, prête serment comme président de la république et nomme son gouvernement. Gouvernement que l'histoire retiendra sous le nom de "gouvernement alternative du PNUD". Face à ce geste inédit, cette défiance sans précédent, la réponse du pouvoir reste aussi inédite: l'Union Nationale est dissoute.

Pour Myboto c'est le choc! Dans la dissolution de l'UN, il perd "son" UGDD, son œuvre l'UGDD, un parti d'envergure nationale; Il perd une tribune politique; son bébé est jeté avec l'eau du bain.. Il perd tout!
De l'UGDD, nombreux sont ses militants, qui n'ont pas voulu franchir le pas. Franchir la passerelle qui va de l'UGDD à l'UN; D'ailleurs beaucoup d'entre-eux ont quittés le navire avant, parce qu'ils estimaient à tort ou à raison que cette aventure était sans avenir, sans prospérité. La dissolution de l'Union Nationale (l'UN), un an à peine après sa création leur donnera raison. Ainsi va l'histoire... Tout aurait pu s'arrêter là! Mais l'histoire est jalouse et rancunière; aimante et détestable; possessive et inclusive à la fois. Sous le soleil elle ondule tel des jours....
Aussi, tout son entourage, tous ses amis et même la critique lui reprocheront son association avec André Mba Aubame. Il s'est fait "avoir", bien fait pour lui, tant pis pour lui..

Myboto en veut -il pour autant à André Mba Aubame pour cette aventure du "Gouvernement alternative du PNUD"? On ne le saura jamais car l'intéressé n'en fera jamais mention, que ce soit dans une interview, ou encore dans une déclaration, mieux dans aucune indiscrétion. Il est resté égal à lui-même, imperturbable mais face aux difficultés. Seul face à son destin politique MYBOTO traverse le désert... La chaleur du désert ne l'empêche pas d'avoir la tête haute.
Il s'offusque, il n'oublie jamais de relever à tous ses interlocuteurs qui s'adresse à lui en ces termes " monsieur le président de l'ex-UN" non pas "ex" plutôt " monsieur le président de l'UN".

Il est policé, aimable et timide à sa convenable. Acteur public dont la vie privée est inconnue, il aime administré. Administrer, présider, il le le fait tellement bien que personne n'ose le défier dans ce rôle. Avec le temps il a affiner quelque chose qui lui à tant fait défaut: le consensus. Ces détracteurs ont gardés une image figées de lui dans le temps mais détrompez-vous MYBOTO évolue comme tout d'ailleurs.
Ce fils d'artisan maçon né aux confins de la brousse dans l'est du Gabon et dont rien ne prédestinait à la politique est proche de ses racines villageoises: la famille c'est tout pour lui. Personnage austère, sans artifices à l'envers du "bling-bling", MYBOTO est mesuré et proche de ses sous. Et pour cause? Il se rappelle toujours ses moments difficile ou avec l'aide de son père, il construit de ses mains sa première maison..

MYBOTO personnage incompris et détesté parce qu'incompris. Cette situation semble le convenir car il ne fait rien de plus pour améliorer son image auprès de ces détracteurs. Il sait pardonner mais il n'oublie pas, il n'arrive même pas à oublier les détails d'une discussion d'il ya 30 ans.... Ce qui fait de lui un animal politique, MYBOTO est redoutable et redouté.
Il fera de la réhabilitation de l'UN son combat... Avec l'aide de Jean EYEGUET NDONG, Il ira chercher des soutiens à l'UFA (sigle du regroupement des partis politiques de l'opposition); il portera l'affaire de la dissolution de l'UN devant les tribunaux Internationaux; il ira même à Adis-Abeba au siège de l'union Africaine plaider la cause de l'UN.. MYBOTO ne dort pas!
L'expérience qu'il traîne de près de 50 ans d'activités politiques au plus haut niveau dont 17ans en tant que secrétaire administratif du PDG (parti unique jusqu'en 1990) et ministre durant 23 ans, Il sait mieux que certains qu'il faut tenir et que le meilleur allié en politique est le temps.

L'UN ne peut mourir par la volonté du pouvoir.. Il se refuse à cette idée et il le fait savoir, il sait désormais qu'il doit se battre Il est de tous les combats, MYBOTO est en première ligne, toujours en première ligne quelque soit la manifestation. Pourquoi un homme que tout un pays soupçonne de s'être enrichi (comme beaucoup d'autres) sous Omar Bongo. Un milliardaire dit-on... Pourquoi ce milliardaire bat-il le pavé à 75 ans?
Face aux forces de l'ordre, Il fou des complexes aux jeunes, qui, pour certains, regardent les manifestations et les violences devant leurs petits écrans. Le "vieux" MYBOTO est au "charbon", il ne lâche rien, il ne recule pas... "Milliardaire" (dit-on) de son état avec sa retraite dorée, Il aurait pu, comme Chambrier fumé son cigare, ou être dans son fauteuil à se faire masser les pieds comme NTUTUME ÉMANE, ou encore, comme LEMBOUMBA alias "coffre-fort" squatter comme un fantôme les couloirs du bord de mer? Non, plein de courage et de détermination MYBOTO, se bat jusqu'au bout pour ses convictions, pour l'alternance et la démocratie. Il est certain d'être dans son droit, dans le droit de l'évidence de la réhabilitation de l'Union Nationale.

Il est Animé de la même détermination, de la même énergie qui dépensait sous les années Bongo OMAR à maintenir la GABON dans l'obscurantisme du parti unique. Entre-temps devenu démocrate ( ne dit-on pas que seul les imbéciles ne changent pas?) il se défonce maintenant pour l'état de droit, le pluralisme politique, la démocratie.
Il prendra même le risque politique de se séparer de ses soutiens au sein de l'UFA et de claquer la porte de cette association quand ses membres voudront le contraindre à constituer des listes communes aux élections locales de 2013. Cette liste commune pour lui est une deuxième mort pour l'UN. Dans sa logique les candidats de l'UN doivent aller aux élections seuls, qui a être sous étiquettes indépendants au moins la flamme du parti ne s'éteindra pas. Incompris de tous il animera toutes les conversations du genre: " toute l'opposition se bat pour la réhabilitation de l'UN et quand il s'agit de confectionner des listes communes MYBOTO et le bureau national de l'ex-UN, choisissent d'aller seuls aux élections en candidats indépendants, ce sont des ingrats".
MYBOTO en première ligne prend tous les coups.

Pendant les quatre années que dureront l'interdiction de l'UN et en plus de son combat pour sa réhabilitation MYBOTO aura eu à gérer la fronde des cadres de l'UN regroupés dans le mouvement des "souverainistes" qui contestent son leadership.
Il aura été, de toutes les rencontres politiques avec les représentations diplomatiques afin d'aplanir le climat politique et revendiquer plus de démocratie.
Face à ses détracteurs, il prend le risque de la réorganisation d'un parti interdit.
Visionnaire et Avec une assurance intacte sur l'avenir de l'UN, Il initie en 2014 les journées de réflexion du parti..... Ces retrouvailles dresse le bilan du parti et ouvre la voie à des orientations pour le futur. Elle permet aussi à MYBOTO d'imprégner sa marque et sa main-mise définitive sur le parti.

Il prendra avec calme et hauteur l'arrivée avec fracas de Jean Ping dans l'opposition d'autan plus que Jean PING en arrivant lance un pavé dans l'opposition " ou est l'opposition? Il n'y a pas d'opposition, il faut qu'elle s'organise.." Tout ce qui aurait pu irriter, vexer plus d'un, mais pas l'imperturbable MYBOTO..

Faisant feux de tous bois, il va s'associer avec Jean PING et constituer le front uni de l'opposition pour l'alternance. Au fond de lui il s'interroge: pourquoi pas? Il saute sur l'occasion, une "Front" est tribune idéale pour la candidature unique de l'opposition, qu'il souhaite tant. D'ailleurs, lors de sa conférence de presse du 8 août 2015, il réaffirme son credo: l’unité de toutes les forces, de tous les talents au sein de l’opposition pour imposer l’alternance au Gabon à l’issue de la prochaine présidentielle.
Aussi, pourquoi ne pas utiliser l'élan des attaques et la fougue de PING contre le pouvoir, comme moyen supplémentaire de pression pour la réhabilitation de l'UN?
Face à un pouvoir aussi déterminé dans la prédation des droits fondamentaux l'union fait la force. Jean Ping est de loin un renfort négligeable. Imperturbable et prenant de la hauteur, MYBOTO assistera impuissant à la montée en puissance de Jean PING dans l'opposition.

Un adversaire de plus?
Non un partenaire de plus, l'objectif demeure l'alternance. Pense-t-il.

La suite on la connaît le crash test du meeting non tenue du 20 décembre 2014 fera le travail  de sape du régime. Un mort, l'aura à l'international de Jean PING, le livre de Pierre PÉAN auront suffi à la communauté internationale de jeter un regard sur la situation Gabon.
La pression monte dans les chancelleries et pour le pouvoir le Front Uni de l'opposition est une menace réelle. Il faut le faire exploser.
L'ambassade des Etats-Unis s'en mêlent, le "deal" est scellé. Les Etats-Unis exigent la réhabilitation de L'union nationale et mettent en garde l'opposition contre une prise de pouvoir en dehors du cadre démocratique des urnes. Ainsi, moins de deux mois après les événements du 20 décembre 2014 l'union Nationale est rétablie dans ses prérogatives. MYBOTO jubile.. Il a gagné!

Président de l'Union nationale et le premier président du Front Uni de l'Opposition pour l'Alternance, MYBOTO se présente non pas comme le leader de l'opposition mais comme le PARRAIN. La politique reprends ses droits. Le défi pour MYBOTO, PING et  DIVUNGUI reste immense: comment respecter la charte du Front de l'opposition et la pression sur le pouvoir à un an des élections présidentielles?

dimanche 19 juillet 2015

Lionel Messi au Gabon, Guilou sur BBC Afrique

Voici le lien de mon Interview sur BBC Afrique sur la visite controversée de Lionel Messi au Gabon
A écouter :

http://www.bbc.com/afrique/sports/2015/07/150719_messi_gabon_opposition

samedi 4 juillet 2015

Héritage et Modernité: Éphémère espoir

Qu'est qu'on na pas entendu? Pour certains c'étaient des héros, pour d'autres ils ont posés un acte gravé dans l'histoire politique du Gabon. La moralité de l'histoire pour ceux qui ne savent pas, c'est qu'au au PDG la profito-situation est une marque déposée.

Il aura fallu à Ali moins d'une semaine et un aller-retour à la présidence pour régler le problème. Ali sans transpirer a repris les choses en main, c'est vraiment lui le patron, le patron du PDG. 
Suite ã la réunion du comité permanent du PDG, que retenir: Le PDG est confirmé comme seule tribune oratoire et Boukoubi revient au-devant de la scène. 
Quant à Alexandre Barro Chambrier et ses copains, ils sont en sursis jusqu'en 2016. 
Pour leur gouverne qu'il sache: Qu' Ali Bongo est rancunier et ne pardonne jamais quand on ose défier son autorité. Ã bon entendeur...

jeudi 2 juillet 2015

EN FRANÇAIS FACILE ALI BONGO DIT MERDE AU MOUVEMENT "HÉRITAGE ET MODERNITÉ"

J'avais dit dans un post daté du lundi 29 juin 2015, qu' "Entre Faustin Boukoubi et Pacome Moubelet, Ali Bongo a fait son choix. Entre "HÉRITAGE et MODERNITÉ" et le "MOGABO" y a pas match, Ali Bongo a fait son choix. Et je posais, cette question à Alexandre Barro Chambrier: "Peut-on critiquer le MOGABO et réaffirmer son allégeance indéfectible au distingué camarade président?" Je suis toujours dans l'attente de la réponse.

Ali Bongo en recevant les parlementaires de son parti ce mercredi 1er juillet n'a fait que confirmer mes dires et, bien sûr, il est allé au-delà par la menace de la dissolution de l'assemblée nationale.

Les Héritiers et autres dépositaires du Bongoïsme n'ont toujours pas compris qu'Ali Bongo affiche un ras-le-bol vis-à-vis du système hérité d'Omar Bongo.
Dès sa prise de pouvoir en 2009, et dans une certaine précipitation, Ali Bongo aurait voulu dissoudre le PDG afin d'éliminer politiquement tous les barons issus du pouvoir d'Omar Bongo. Cette baronnie qui le méprisait, qui le sous-estimait, qui voyait en lui un incapable, un président par défaut. Tous pensaient faire d'Ali Bongo une marionnette, un prête-nom,un béni oui-oui, un factotum tout simplement.
Ali Bongo rêvait de les descendre de leur superbe, à tous ces idéologues du PDG et autres caciques qui semblaient intouchables du haut de leur puissance avec leurs charges inamovibles. 
Ali Bongo, dont les qualités politiques étaient inconnues de tous, a vu venir le coup. Habile, Il a su, que dans l'exercice du pouvoir, le temps est meilleur conseiller. Ali a donc pris son temps. Le temps pour vider le PDG de toute sa splendeur.

En 2013, il pensait que le temps était venu pour lui, de frapper un grand coup. Introduire ses "hommes" dans les organes de direction du parti afin de le décapiter. Décapiter ce parti d'ayants-droits et d'arrogants parasites dont il n'avait pas la main.
Cette année là, le Xème congrès du PDG lui donne une occasion pour s'imposer. 
C'est l'échec!
La suite on la connaît, Ali Bongo et sa clique d'Émergents sont mis en minorité.

Les candidatures de Pacome Moubelet, de Bilié Bi Nze et de bien d'autres sont rejetées par les courants Bongoïstes et autres vieux caciques du PDG. Faustin Boukoubi est reconduit sans vote, sans adversaire, par acclamation dans son poste de SG du parti. 
Les Bongoïstes jubilent, ils ont gagnés face aux Émergents "profito-situationnistes".
Ali Bongo sort perdant de ce Xème congrès. 
Ce forcing des Bongoïstes face au distingué camarade va leur coûter cher. 
Aussi, il a mît le groupe des émergents dans une situation de revanche. Comme on le dit chez nous,"l'oiseau oublie le piège, mais le piège n'oublie pas l'oiseau". Il ne peut y avoir deux crocodiles dans le même marigot.

L'échec patent lors du Xème congrès du parti aura permis à Ali Bongo et son équipe de développer une stratégie infaillible vis-à-vis des PDGISTES Bongoïstes: stratégie basée sur l'argent. Sans argent le PDG est un bateau fantôme et les PDGISTES des déshérités.
Ali Bongo le sait, mieux que quiconque, que les PDGISTES sont une secte à l'image de son gourou. Ils aiment l'argent, les promotions, les honneurs, ils n'aiment pas leur pays ni les gabonais. La faim au ventre le loup sort du bois, les robinets de l'argent facile étant fermés, les PDGISTES sortent de la forêt. 

"Héritage et modernité" des pompiers pyromanes qui instrumentalisent les maux qu'ils prétendent combattre. Si ABC et sa bande de copains auraient eu les faveurs d'Ali comme les autres du MOGABO, auraient-ils fait leur déclaration? La bouche pleine ne parle pas!
La déclaration d'Alexandre Barro Chambrier (ABC) et ses copains manque de pugnacité et arrive trop tard. Le seul mérite de cette déclaration est de mettre sur la place publique ce qui se trame au sein du PDG depuis le Xème congrès. 

Avec "Héritage et Modernité" nous avons en face de nous des gens qui en 2009, ont soutenu Ali bongo contre le peuple Gabonais. Aujourd'hui, ces mêmes-là veulent nous vendre un Ali Bongo mauvais président. Au fait, de qui se moque-t-on?
Que peut-on attendre de ces personnalités à l'omniprésence médiatique qui contribuent à induire un pays dans le mensonge? De tous ces faussaires, qui revendiquent un héritage idéologie au sein d'un parti politique qui, depuis 48 ans ruine un pays. Rien!

Le PDG peut imploser mais le changement ne viendra jamais par eux. Tous ces gens sont des prédateurs, pour certains de père en fils. 

Ils réclament et se réclament de la liberté et de l'indépendance mais, au final, c'est pour dire tous la même chose, comme des enfants devant une glace à la vanille: "nous réaffirmons notre soutien au distingué camarade président". 
La menace de la dissolution de l'assemblée fait dire à tous qu'avec de l'argent sur la table, Ali Bongo est capable de renouveler numériquement tous ses frondeurs. Et sans regrets! 
Ainsi, face à cette meute de vautours, Ali Bongo tel un chef de guerre a gagné, il est vainqueur n'en déplaise. Rien ne l'ébranle même pas ces trois actes de naissance. D'ailleurs, nous sommes dans l'attente du 4 ème.

À Alexandre Barro Chambrier (ABC) le distingué camarade a été clair " si tu es député c'est parce que je t'ai investi". En français facile: alors merde, tais-toi ou dégage! 
ABC et ses copains n'ont pas compris, que les temps ont changé: le Gabon de PAPA c'est fini! 
Pour eux, c'est maintenant où jamais que commence le courage.

lundi 29 juin 2015

Le Chaos d'Ali

Le chaos d'Ali

Entre Faustin Boukoubi et Pacome Moubelet, Ali Bongo a fait son choix. Entre "HÉRITAGE et MODERNITÉ" et LE "MOGABO" y a pas match, Ali Bongo a fait son choix.
Peut-on critiquer le MOGABO et réaffirmer son allégeance indéfectible au distingué camarade président?
Monsieur Chambrier expliquez-nous ce maquillage!

Sortir de la complaisance: Alexandre Barro Chambrier et ses copains pour sauver le Gabon doivent sortir des refuges claniques et des courants politiques, des luttes de pouvoir aux allures de vautours..

La déclaration d'Alexandre Barro Chambrier et ses copains aurait eu une portée historique s'ils avaient dit la vérité au peuple Gabonais, c'est-à-dire en nommant le responsable du chaos du pays. 

jeudi 18 juin 2015

LA DYNAMIQUE UNITAIRE DE L'OPPOSITION DOIT PRENDRE LE POUVOIR



La dynamique unitaire de l'opposition est une volonté de tous les acteurs de crédibiliser l'alternance tant voulue. Et l'on s'en félicite.
Créer une dynamique unitaire de l'opposition afin de susciter une candidature unique pour les élections présidentielles serait presqu'une faute politique, et masquerait le réalité des enjeux du moment.

Le Gabon est en crise depuis 2009 et les fondements de cette crise politique, économique et sociale s'établissent clairement depuis 6 ans.
Ali bongo est sous le coup d'une plainte pour parjure et haute trahison auprès de la haute cour de justice de la république. Cette juridiction peine à se mettre en place par le blocage du pouvoir. Doit-on aller aux élections face à Ali Bongo?
Aussi, les questions préjudicielles et préalables liés au cadrage institutionnel, administratif et opérationnel des futures élections au Gabon ne seront pas résolues à temps pour 2016 et ce malgré l'appel au dialogue inclusif souhaité pas les uns et les autres. 
Doit-on une énième fois aller aux élections face à un régime et une famille au pouvoir depuis 48 ans et qui se maintien par la fraude électorale?

Ainsi, à force d’oublier l’essentiel par la diversion, par l'absence d'une vision politique globale, on finit par oublier l’urgence de l’essentiel, le "problème de fond", la "question vitale". Doit-on continuer sous la botte de ce régime?
La dynamique unitaire de l'opposition doit prendre les choses en main, sauver ce qui reste encore de la république et du Gabon. ELLE DOIT PRENDRE LE POUVOIR.

LA DYNAMIQUE UNITAIRE DE L'OPPOSITION DOIT S'ÉRIGER EN CONSTITUANTE DU PEUPLE GABONAIS.
Elle doit destituer le chef l'Etat et dissoudre les institutions. Elle doit nommer un gouvernement provisoire. Annoncer la tenus d'une conférence nationale afin de jeter les bases de la nouvelle république. Ensuite, dans un délai raisonnable préparer des élections transparentes pour tous.

Sortons de cet environnement chaotique et illisible, sortons de cette culture du compromis qui nous fait tant de mal depuis 48 ans. L'espoir est à portée de main. Au-delà de toutes les ambitions et comme préalable, le devoir qui s'impose à tous est de restituer aux gabonais leur souveraineté.

dimanche 25 janvier 2015

Les panthères du Gabon vecteur de fraternité et de convivialité


La fraternité est une valeur cardinale c'est un acte de solidarité et de bienveillance envers son prochain. La convivialité est la première des valeurs reconnues dans la pratique du sport de masse.
La fraternité qu'échangent les panthères du Gabon avec la nation va au-delà des discours officiels et de la monotonie des promesses politiques "de certains". Plus qu'un parti de masse, les Panthères mobilisent au-delà des clivages politiques et des démons du repli-identitaire.

Quoi qu'on en dise, les Gabonais sont en rupture de ban avec leur élite politico-administrative et sont en phases avec leur équipe nationale.

Les espoirs de l'équipe nationale dans cette Can 2015 font oublier à tout un peuple sa misère au quotidien. Sans espoir on ne rêve plus. Les Panthères donnent de l'espoir et distribuent gratuitement le rêve. C'est ça aussi la magie du sport. Le "vampire" de nos panthères.
Cette communion de l'équipe nationale avec son peuple fait des envieux et attise les convoitises. L'équipe nationale est apolitique et nous devons la préserver des démons de la récupération politique

La pratique du sport est un facteur de développement qui mérite dans notre pays une meilleure prise en charge. La récente livraison des plateaux sportifs à l'université de Libreville s'inscrit dans cette dynamique, de même, qu'il faudrait une réelle volonté politique pour la réhabilitation des jeux scolaires et universitaires. Quant aux femmes et aux jeunes filles, l'offre sportive est quasi inexistante, de ce côté là, il faut plus qu'un effort, une révolution sportive.

Les Panthères du Gabon nous montrent la voie du développement, des valeurs fraternelles, de la cohésion et de l'esprit de compétitivité. La compétition sans être le seul et unique objectif doit être un objectif de motivation dans l'épanouissement moral de notre jeunesse. Le sport doit se développer dans les quartiers et donner la possibilité à tout type d'organisation de proposer et à tous citoyens de trouver: tous types d'activités sportives qu'elles soient compétitives ou non. La diversité des disciples sportives et l'offre sportive doivent être inscrits comme une cause nationale, afin que la pratique libre du sport contribue à l'amélioration du vivre-ensemble.

Tous derrières les panthères du Gabon.



mercredi 21 janvier 2015

Les États -Unis ne soutiennent pas l'opposition Gabonaise

http://gabonreview.com/blog/libre-propos-les-etats-unis-ne-soutiennent-pas-lopposition-gabonaise/


Pour mieux comprendre la position Américaine par rapport à la situation politique du Gabon, il faut remonter le temps et relire les câbles WikiLeaks de septembre 2009. 
Ces "notes"de l’ambassadrice américaine Eunice Reddick rendus publics par Wikileaks révèlent à eux seuls ce que pensent aujourd'hui les Américains de l'opposition gabonaise. 

Pour rappel, nous sommes en septembre 2009 après les élections et en plein contentieux électoral. L'ambassadrice des Etats-Unis au Gabon s’étonne de l’apathie généralisée de l’opposition gabonaise au moment où les USA semblaient attendre de cette opposition une action de protestation de nature à défaire le régime en place. 

Cable WikiLeaks: 
"Aucun des candidats à la présidentielle n’a pu esquisser un plan cohérent pour contester efficacement l’inauguration vraisemblable d’Ali Bongo en tant que président. (...) mais aucune stratégie de mobilisation du public pour le soutient de leur cause."
 (...) Les divisions dans l’opposition pourraient s’approfondir davantage, la rendant incapable de capitaliser sur les faiblesses d'Ali Bongo, et de représenter les intérêts de la population. L’inefficacité de l'opposition continue de permettre au PDG de maintenir sa dominance sans aucune pression significative d’améliorer la gouvernance, de résoudre les problèmes sociaux et améliorer les performances économique. (...) Ali Bongo démontre(rait)qu’il n’a pas d’égards en ce qui concerne l’état de droit."
(...) Ce silence a continué, avec pour conséquence que de nombreux gabonais désormais jugent l'opposition inefficace ou désintéressée."
" A ce stade, il n'y a pas encore de successeur pour prendre la relève de leader de l'opposition. Mamboundou est vieillissant et sa santé est mauvaise. André Mba Obame, très populaire dans les zones dominées par l'ethnie Fang, (...) Les autres personnalités mineures de l'opposition sont considérées par la population, soit comme corrompues, ou secrètement alliées du parti au pouvoir et inefficaces, soit une combinaison de tout ce qui précède. En conséquence, il ya une absence de leadership croissante dans l'opposition. Contrairement au parti au pouvoir, il n’y a pas d’héritier dans l’opposition."

Un constat sans complaisance qui frise le mépris  

L’ambassadrice comme de nombreux observateurs, semblait penser qu’il aurait suffi de très peu de choses pour démonter les Bongo, mais que l’opposition s’est illustrée par son silence total et sa fuite en avant... De nombreux leaders et non des moindres s'étaient réfugiés dans les ambassades après le "gazage" par les forces de l'ordre de l'attroupement devant la cité de la démocratie. Pour Eunice Reddick, n'ayant pas pris leurs responsabilités et en ayant fui face à Ali Bongo; l'opposition par sa conduite a cédé volontairement le pouvoir à Ali Bongo alors qu’elle n’avait qu’à simplement le ramasser.

L’ambassadrice américaine semblait penser que ni Mamboundou ni Mba Obame n’ont jamais vraiment voulu en découdre avec Ali Bongo. Aujourd'hui pour les Américains ce scénario colle à la peau de l'opposition actuelle.

Cet "esprit" des câbles WikiLeaks a été transmis par "Bluetooth" aux différents ambassadeurs qui se sont succédés d'Eunice Reddick à Éric Benjaminson pour atterrir chez Cynthia Akuetteh.

Les Américains soutiendront l'opposition Gabonaise par opportunisme si cette dernière se révèle être une alternance. Toutefois, pour les Américains l'opposition actuelle malgré son casting n'est pas une alternance aux Bongo. Le baromètre des Américains c'est le peuple pas les dirigeants...
Aussi, pour les Américains, la détérioration du climat sociale au Gabon comme ailleurs en Afrique est le témoignage de la crise profonde que traverse le pays. Elle est une réaction inquiète, et apparemment inexorable, aux symptômes d'une société bouleversée par la pauvreté de plus en plus visible et des inégalités croissantes, un sentiment de déclassement généralisé. Si elle répond d'abord à une insécurité économique et sociale qui saisit toute la société ou presque, elle témoigne aussi d'un doute profond et insidieux sur l'avenir collective. Rien du côté du pouvoir n'est fait de façon extraordinaire pour y remédier.
Face à un tel environnement, perçu comme chaotique et illisible, mais pour autant bien réelle dans la vie quotidienne, car pesant sur les plus fragiles et les plus exposés aux difficultés économiques et sociales. Si une telle insécurité est étroitement liée à la situation économique et sociale de ceux qui la ressentent, l'éprouvent ou l'expriment, elle porte en revanche sur des éléments qui sont d'une autre nature, des éléments " politiques", en ce qu'ils sont associés aux modes de vie d'un régime au pouvoir depuis 47 ans et qui s'essouffle inexorablement. 
Pour les Américains les problèmes du Gabon sont ailleurs... Sur cette « caste politico-économique » qui confisque richesses et pouvoirs, et qui a perdu de vue le peuple. Ignorant de la vie de leurs compatriotes.
Ainsi, face à la montée des extrémismes de tous bords, les États-Unis prônent la culture du compromis pour sortir le Gabon de la crise. 

samedi 10 janvier 2015

Manifestation de soutien aux victimes du terrorisme

Nous sommes tous Mboulou Beka, tous victimes de crimes rituels, nous sommes Gabonais

Nous félicitons notre cher président pour son soutien à la liberté et non au fondamentalisme et au terrorisme. Oui Monsieur le président, comme vous, nous sommes tous dans ce cas "Charlie". Notre devoir de citoyen est de faire front uni avec notre président. 

Par conséquent nous invitons dans un élan de citoyenneté tous les Gabonais pour une marche blanche: "La vérité sur l'assassinat de Mboulou Béka; aux 2000 jours de confiscation du matériel de TV+; à Jonas Moulenda; contre les diktats du CNC; Pour Francis EDOU-EYENE; La libération des chaînes publiques Gabonaises; contre le terrorisme des crimes rituels; pour la liberté de manifester.."

LE FRONT APPEL À MANIFESTER: TOUS ENSEMBLE, DIMANCHE 11 JANVIER 2015 À 13h A PELISÔN-UGB                        SVP Faites circuler 

jeudi 8 janvier 2015

Une leçon d'humanité, un peu d'humanité..


Quand je vois le peuple Français manifester spontanément chaque fois que sa liberté est menacée. Quand je vois le front uni d'un peuple face au lâche assasinat des journalistes de "Charlie Hebdo". Les français nous montrent que la liberté à un prix, mais surtout il faut la défendre, la préservée. Comme un seul homme ils se sont levés pour dire haut fort: non à la violence; non aux terrorismes; oui à la liberté; oui la liberté de la presse. Nombreux d'entre-eux n'ont jamais eu à lire l'Hebdomadaire Charlie hebdo, ni de connaître les victimes de cet attentat. 

Cette leçon d'humanité que nous voyons en direct à la télé m'oblige à revenir sur terre, notre terre du GABON et je me pose des questions, aussi, tout d'un coup mes pensées vont à Mboulou Beka.  Mboulou Beka, cet étudiant tué par balle lors la manifestation pacifique le 20 décembre 2014 à Libreville.

Peut-être se trouvait-il dans cette rue par hasard? Nous ne le saurons jamais.

Toujours est-il, Il n'a pas eu droit à une marche silencieuse, à une marche blanche, ni à une demande de comptes des Gabonais au pouvoir en place. Le tord de Mboulou Beka? Être au mauvais endroit au mauvais moment. Pour mieux tuer son chien on l'accuse de rage: Pour certain c'était "un casseur", pour d'autres "un opposant" seule réalité: aucune compassion du peuple Gabonais: "il n'avait qu'à ne pas y être": "tant pis pour lui"...

Je me demande au GABON si on ne se situe pas entre fatalité et lâcheté? 

Même face à la violence, à la dictature, aux crimes rituels, aux assassinats des citoyens par les forces de l'ordre, les Gabonais prêchent dans l'indifférence. Mais oú va ce pays?

Le GABON est-il un pays fracturé, divisé, avec un peuple qui manque de maturité à s'affirmer? Jusqu'à quand le "on va encore faire comment" va dominer la prise de décisions?
Notre devoir est de mettre fin au slogan que certains affectionnent: "mourir cadeau".
Tant que les responsables de cet assasinat ne seront pas désignés et punis, tous les Gabonais auront dans leurs mains le sang de Mboulou Beka.