Lettre à Monsieur Ali Bongo Ondimba, Président du Gabon
par Guilou
Bitsutsu-Gielessen, mercredi 29 août 2012.
Monsieur le Président et cher compatriote c’est avec
solennité que je m’adresse à vous par le biais de ce canal virtuel
d’informations qu’est le Net. Bien entendu, j’aurais souhaité vous écrire par
l’intermédiaire des supports et canaux médiatiques gabonais, mais mieux que
quiconque vous savez ce que vous en avez fait.
En introduisant cette lettre dans votre site officiel, j’ai
espoir que vous la lirez.
En Octobre 2012, si Dieu et le Peuple le veulent, vous
entamerez votre 4ème année à la tête du Gabon.
Aux Etats Unis, pour un Président Américain cela
correspondrait à la fin de son mandat, l’heure des adieux. En France, pour le
quinquennat du Président c’est le début de la fin, l’heure des sanctions et des
grands bilans.
Au Gabon même avec un septennat c’est déjà un peu plus de la
moitié du parcours, donc l’élaboration d’un bilan de votre action vous
impose.
Toutefois, ce n’est guère votre bilan qui motive
mon courrier.
En effet, en politique plus que dans la vie, chacun doit
dresser le bilan de son action et évaluer à travers un tableau récapitulatif
si les objectifs assignés ont été atteints au minima, au médium ou
au maximum. Excusez-moi du peu, je sais, je ne vous apprends rien, aussi je
vous laisse le soin de le dresser et l’exposer à l’analyse et à la critique.
Pour rappel, sous prétexte d’améliorer le quotidien des
Gabonais depuis près de 3 ans, vous êtes monté dans un avion plus de 440 fois,
et sur vos 1000 jours à la tête de l’Etat vous avez passé près de 620 jours
hors du Gabon. A 3 Milliards de FCFA le coût moyen d’un voyage présidentiel, je
vous laisse le soin de faire le calcul.
Dans vos valises, vous nous avez ramené d’abord
l’énigmatique société « Bechtel » qui gère sous votre tutelle
de façon opaque la totalité du budget d’investissement du Gabon. Puis, la
sulfureuse société « Olam » dont la spécialité de la terre
brulée n’est plus à démontrer. Ces deux entreprises ont au moins un trait commun,
elles sont les plus contestées du Gabon. Vous en êtes vous rendu
compte ?
Quant au sort des populations Gabonaises, il ne rentre pas
dans vos préoccupations. En 3 ans et ce malgré vos nombreux déplacements à
l’étranger, vous n’avez initié aucune tournée interprovinciale, aucune visite
de l’arrière pays, de nos villages, de nos populations rupestres et démunies.
Même vos électeurs, ceux qui ont « voté pour vous » en 2009, n’ont
pas eu droit à une tournée de remerciements.
Je ne parlerai même pas de votre voyage touristique le long
de « la route économique » ou pour faire montre de proximité avec vos
concitoyens vous vous êtes régalés de « coupé coupé » devant une
assistance de badauds dépêchés sur place.
La grande majorité des Gabonais voit à la fois en vous
« Le Raïs des musulmans ; Le Président des Gabonais Riches et des
Etrangers ; Le Grand Maître des Loges Maçonniques du Gabon ». Sans
commentaire…..
Votre gouvernement est désormais dessaisi de
l’investissement public, au profit de nombreuses agences, toutes rattachées à
vos ordres. Dès lors, les conseils de Ministres vous ennuient : la moyenne
est 1 conseil tous les mois voire tous les 2 mois. Avec ce rythme, vous faîtes
de l’ombre à Monsieur Paul Biya.
Ne parlons pas de votre modification sur mesure de Notre
Constitution qui légalise le renforcement des prérogatives du Président de la
République qui passe de super-Président à Roi-Président. Pire, les nouvelles
dispositions constitutionnelles vous accordent l’exclusivité des questions de
défense et de sécurité, vous êtes seul en mesure de déclarer une guerre ou de
décider de l’exercice de la contrainte légitime.
Monsieur le Président et cher compatriote, je vous épargne
du bénéfice de la discussion sur le domaine politique. En effet, Il n’y a rien
à dire. Les chiffres de la dernière élection législative et la représentativité
à l’Assemblée Nationale parlent d’eux même.
Tout ceci m’amène à penser que seuls les Gabonais et les
historiens vous jugeront sur vos promesses, vos réalisations et votre bilan à
la tête de l’Etat.
Je ne me permettrai pas de vous rendre responsable de tous
les maux du Gabon mais le maintien et le perfectionnement de ce système de
pouvoir d’un autre âge dont vous revendiquez la propriété et l’héritage, font
de vous le principal responsable de la misère des Gabonais.
Le peuple Gabonais sans perspectives, contraint à
votre offre d’émergence, appelle à l’aide.
Sans médire, la situation actuelle du Gabon et des Gabonais
montre à suffisance que votre bilan est atteint au minima et les objectifs
phares de votre tryptique : « Gabon vert, Gabon des services, Gabon
industriel» ont été ignorés. Et que dire de votre slogan phare dont aviez
affublé le Gabon en 2009, « l’avenir en confiance » ?
Monsieur le Président et cher compatriote, le Gabon vous
l’avez trouvé avec ses difficultés et ses problèmes mais c’était un pays en
paix et uni.
Depuis 2009, date du début de votre magistère, nous ne
comptons plus les morts et les prisonniers d’opinion.
A vous entendre, votre opposition politique se résume à une
bande d’irresponsables, faussaires et rancuniers. En échange, cette opposition
ne reconnait pas en vous le Président légitime du Gabon. Vous constatez
vous-même dans quel imbroglio nous sommes plongés depuis 2009.
Que dire du peuple Gabonais soumis et silencieux qui fait
face à cette situation avec l’impuissance et l’amertume d’un laissé pour
compte ? A la violence quotidienne que vivent les Gabonais (pouvoir
d’achat en baisse, chômage en hausse, éducation aux rabais, transport public
inexistant, délinquance économique, système de santé moyenâgeux, nivellement
par le bas, liberté d’expression sous contrôle, Crimes Rituels…) s’ajoute
aujourd’hui la violence des forces de l’ordre.
L’Emergence tant annoncée ne se referme telle pas comme un
piège sur le Peuple par l’entremise de la chicotte, de la bouche cousue et du
fusil pour finir ?
Au débat démocratique, à la demande sociale, aux réformes de
nos Institutions vous répondez : repli identitaire, tribalisme et
manipulation du peuple comme actuellement dans les médias TV et presse à votre
ordre.
Dans le débat politique, les notions de pouvoir d’achat,
logement, transports publics, santé, croissance économique et bonne gouvernance
ont cédé le pas à Chienlit et Tribalisme.
Que dire de tous les étrangers dont vous vous êtes entourés
dans la gestion du pays ? N’est-ce pas une forme de rejet des citoyens
Gabonais aptes à occuper ces postes ou mieux encore, n’est-ce pas une sanction
tribaliste que vous infligez à la nation Gabonaise ?
Que dire de l’islamisation à grand pas et marche forcée, de
vos actions sectaires et partisanes en faveur de l’islam ou des Francs maçons,
ne sont ils pas des pieds de nez au principe de laïcité cher à notre
République ?
Pourquoi Mr le Président et cher compatriote
vous vous accommodez de la Dictature comme mode de Gouvernance ?
Aussi, sans revenir sur les élections de 2009, sur le
contentieux électoral, sur le débat sur votre légitimité à la tête du Gabon,
même en me bandant les yeux et en admettant un seul instant que les
chiffres de la CENAP sont vrais et font de vous le vainqueur par défaut de
cette élection, il en ressort que 60% de Gabonais ne vous ont pas accordé leur
confiance et il va de soit que ce sont ces mêmes 60% de Gabonais qui vous
demandent la tenue d’une Conférence Nationale Souveraine comme solution à la
crise politico-sociale que traverse notre pays.
Tous les voyants du pays sont au rouge malgré l’ambiance
folklorique qu’entretiennent le PDG et les médias sous tutelle.
Tout a été dit, Tout vous a été dit, mais monsieur le
Président et cher compatriote, jusqu’à quand allez-vous ignorer la demande
insistante du peuple Gabonais?
Mr le Président et cher compatriote, je vous exhorte à
recentrer le débat sur les préoccupations des Gabonais et sur le dialogue
National sans exclusivité (partis politiques, syndicats, société civile), n’en
soyez pas Exclus de votre propre chef.
Nous avons besoin de tous les Gabonais pour la
reconstruction, pour la formation de la 3ème République Gabonaise, permettant à
chacun de vivre dignement dans un pays de Droit, par la croissance économique
et une meilleure répartition de nos richesses, l’ensemble permettant de créer
l’espoir d’une meilleure vie.
En s’inspirant de l’histoire des révolutions, en prenant
appui sur les évènements récents du printemps Arabe, tout le monde hormis vous
a compris qu’un peuple sacrifié et incompris gagne toujours.
Dois-je me permettre de vous dire, Mr le Président et cher
compatriote, qu’inéluctablement si vous persistez dans cette posture, votre
défaite est programmée.
Dois-je vous dire, Mr le Président et cher compatriote, que
tous les étrangers qui vous entêtent, et vous soutiennent dans le bras de fer
que vous avez engagé contre le peuple Gabonais seront les premiers à abandonner
le navire.
Mr le Président et cher compatriote, en bon père de famille,
j’ose croire que vous allez préserver la vie des Gabonais et alléger leurs
souffrances. J’ose croire aussi que vous vous aimez, vous aimez votre vie,
votre bonheur, votre confort et que vous ne prendrez pas le risque d’embraser
le Gabon et peut-être vous avec.
Sauf votre respect, Mr le Président et cher compatriote, au
sommet d’un Etat de droit on ne s’accommode pas de l’entêtement et de
l’aveuglement. Ainsi, cette devise non appliquée de votre Parti-Etat le
PDG : « dialogue, tolérance et paix », doit incarner en vous une
ouverture au dialogue politique pour l’avenir du Gabon.
A terme, Votre refus au dialogue politique et social
obligera le peuple Gabonais et la classe politique toute entière y compris
celle sous votre botte à demander votre Départ. Si vous le
souhaitez, après trois années passées à la tête du Gabon vous
pourriez aussi tirer votre révérence vous n’en seriez que grandi. Toutes ces
options sont sur votre table.
Prière d’accepter, Monsieur le Président et cher compatriote,
l’expression de mes salutations les plus distinguées. Je vous remercie.
Dr Guilou
Bitsutsu-Gielessen, Secrétaire Exécutif de l’Union Républicaine pour la
Démocratie et le Progrès URDP, parti membre de la CPPA.
Le 29 Août 2012
Les Gabonais ont-il une âme nationale ?
Dr Bitsutsu-Gielessen – 21.08.2012
Une fois de plus l’actualité à chaud du Gabon et le projet
d’arrestation de Mba Obame me sortent de ma distance et m’interpellent ; en
effet, au-delà du régime des Bongo toujours égal à lui-même c'est-à-dire une
kleptocratie organisée qui glisse vers la terreur faute de solutions à la
demande sociale, c’est l’attitude du peuple Gabonais souverain qui me
déconcerte. Tout laisse à croire que les Gabonais ne se sentent en rien
concernés par les évènements qui ont lieu dans leur pays et leur silence
coupable compromettant m’afflige et m’attriste.
Voyez vous-mêmes : en 2009 nous avons eu des massacres à
guichet fermé à Port-Gentil ce n’était pas grave, c’étaient des Orungu, des
Nkomi et quelques Punu. Personne ne s’en est ému. La semaine dernière nous
avons eu une répression sanglante à Cocotiers… Ce n’était pas grave, c’étaient
des Fangs, personne ne s’en est ému. Où va t-on ?
Aujourd’hui avec Mba Obame, jamais la fibre ethnique n’a été
autant agitée par le pouvoir. Pourquoi ? Parce que le pouvoir sait qu’en tant
de crise il faut un bouc émissaire, un stratagème. Ali Bongo entouré
d’étrangers ne pouvait pas attiser la fibre nationaliste et le contexte aidant,
le tribalisme avait plus de chance de fonctionner. En effet, pour le pouvoir,
il est rentable ethniquement et politiquement de focaliser l'attention sur Mba
Obame, ancien ministre, ancien baron du système et Fang, et qui plus est, Fang
du Nord. Ainsi, le pouvoir des Bongo fait de Mba Obame une priorité nationale
au risque de l’arrêter et d’en faire un Holocauste.
Oui je sais, Mba Obame est loin d’être un saint c’est même
un acteur de la tragédie gabonaise mais cela ne fait pas de lui une victime
expiatoire sacrifiée sur l’autel du tribalisme et de la lâcheté consensuelle.
Pourquoi les Gabonais veulent-ils à la fois que Mba Obame les débarasse des
Bongo et par la suite soit neutralisé? il doit être sacrifié parce qu’il est
Fang donc tribaliste et ancien baron. Toutes cette ambiguïté résume bien
l'inconscient politique d'un peuple chloroformé par 50 ans de dictature ayant
perdu ces repères d'homme libre conscient et digne. Je peux me permettre
d'affirmer que si Mba Obame fait comme lors de la campagne de 2009 un
certain pas en avant et reconnaître qui figure dans le train des biens mal
acquis, prenait des engagements FORTS en ce sens, il pourrait retrouver une
certaine estime dans le peuple Gabonais.
Et, je vous le dit : arrêtez votre vampire, chaque vie
humaine compte, chaque Gabonais doit apporter sa pierre à l’édifice de notre
Gabon libre. L’illégitimité d’Ali Bongo l’hante au point de paraître amoindri,
paniqué et fébrile devant un Mba Obame lui-même diminué par la maladie, se
déplaçant à l’aide de béquilles. Pour ainsi dire, cette indexation et la mise
au banc des Fangs et du leader d’origine Fang de l’opposition visent à
maintenir la domination de la minorité de bandits qui pillent ce pays.
Le pouvoir au Gabon affirme sa faiblesse et son manque
d’audience nationale, et doit compter de plus en plus sur la répression pour
tenter de générer un semblant de respect. Au manque de légitimité s’ajoute le
défaut de stratégie, de visibilité et de stature du chef de l’Etat. En voulant
faire de Mba Obame coûte que coûte un exemple de châtiment et de
neutralisation, Ali Bongo veut donner un signal fort en direction de tous ceux
qui ont une velléité de braver son pouvoir. Par conséquent une fois de plus et
de trop Ali Bongo se disqualifie et prend la route de l’inconnu.
Les Fangs nouvel horizon du pouvoir ?
Et pour se débarrasser du fantôme qui l’empêche de dormir,
Ali est près à tout, même à sacrifier l’Unité Nationale. Le pouvoir veut
réduire le peuple Gabonais à une bande de moutons par le simple fait de traiter
les Fangs de tribalistes.
Le peuple Gabonais doit s’en offusquer et d’arrêter de se
complaire dans cette posture que lui ordonne son silence. Les Fangs, toujours les
Fangs, encore les Fangs ce que l’on peut entendre par ci, par là. Les Fangs
subissent la vindicte de la minorité et des faibles d’esprits, accusés de tous
les maux simplement parce qu’ils sont bouillonnants, nombreux et ont le
sentiment tous d’être brillants. D’ailleurs ce sentiment attise en eux un
certain complexe de supériorité qui est mal ressenti par les « autres ». A tel
point que quand les Fangs sont dans quelque choses les « autres » ont cette
phrase « les fangs ! Ils sont trop » et quand ils leur arrivent un malheur
c’est unanime « ils aiment trop faire le malin tant pis… ». Aussi, une relation
durable et de confiance doit s'installer entre les Fangs et les
"autres". les Fangs doivent plus de considérations aux « autres » et
les « autres » doivent arrêter de voir en les Fangs des éternels
envahisseurs.
Bien entendu, cet imaginaire populaire est du pain béni pour
le pouvoir qui l’use en abondance pour distraire, diviser, faire peur, empêcher
toute fédération du peuple et déplacer le débat social et politique sur les
démons de l’Ethnie et du tribalisme. Ne nous mentons pas, si nous ne pouvons
pas vivre ensemble, tous ensemble, prenons nos responsabilités. La nation est
fondée sur l’adhésion commune à un idéal du vivre ensemble. Si ce contrat social
ne tient plus la route, soit on le change, soit on le rompt. Dans ce cas,
n’ayons pas peur des mots c’est la Séparation. Evitons donc, d’en arriver à
cette extrémité et des outils existent pour ça ! Le concept de Nation, le
sentiment d’appartenance au peuple Gabonais, les critères de la République Une
et indivisible doivent prévaloir au-dessus de Tout et de Tous.
Toute cette problématique devra faire partie des débats et
trouver une solution définitive lors de la Conférence Nationale Souveraine que
nous Tous souhaitons. Le peuple Gabonais avare de réactions et de personnalités
qui s’engagent fermement doit se ressaisir et empêcher cette forfaiture
criminelle qui consiste à opposer les filles et fils du Gabon. Il y a une
réalité que le débat ethnique veut occulter par-dessus tout : c’est la demande
sociale du Grand Parti des Exclus, de ceux qui souffrent de la corruption et du
chômage, la majorité des Gabonais sous le soleil qui vivent avec moins de 100
Cfa par jour, qui s’oppose au petit parti des gros pilleurs tapis dans l’ombre
de l’opulence.
Dr Bitsutsu Gielessen, Secrétaire Exécutif de l’Union Républicaine pour la
Démocratie et le Progrès URDP, parti membre de la CPPA.
Le 21 Août 2012.
Le 21 Août 2012.
Ali Bongo Ondimba, Le Président des Etrangers et des
Riches
Guilou Bitsutsu-Gielessen
Le 18 août 2012
Ali Bongo Ondimba, Le Président des Etrangers et des Riches
J’estime que le nationalisme est une idéologie dont il faut
s’imprégner quand il s’agit du Gabon. L'Etat n'est pas là pour sponsoriser
certains fonctionnaires en statut A1 qui ont des salaires énormes (FC compris),
sont corrompus, payent très peu d'impôts et roulent en voitures de service. Ces
agents de la fonction publique et des finances exécutent moyennant une « petite
» commission des décisions criminelles. Ils valident des dépenses sur le budget
d’investissement de l’Etat, au bénéfice des entreprises qui appartiennent au
clan Bongo par le biais de la compagnie financière du Komo (BGFI, Sogafric,
CKDO, SNBG, Entraco, Socoba, Petro Gabon, Finatra, Toyota…tout le pays). En
effet, le système de détournements de fonds et de corruption est très bien
huilé, ne laisse aucune place à l’improvisation. Les administrateurs de
crédits, les directeurs généraux du budget, du contrôle financier, les
trésoriers payeurs généraux, les ministres…ET dans ce casino bien rempli, de
nouveaux acteurs ont fait leur apparition ; ce sont les agences rattachées à la
présidence. Ils coordonnent tous leurs efforts, dans une tontine mafieuse et
criminelle pour vider à guichet fermé les caisses de l’Etat. Tout ce gros magot
va dans la poche du clan Bongo. Nous sommes dans les hautes sphères du crime
organisé. Ce qui nous fait dire que les biens mal acquis commencent d’abord au
Gabon avant de s’exporter vers l’Europe. Est-il normal dans un pays riche que
nos filles et sœurs se prostituent pour aider la famille parce que les parents
sont mal rémunérés ou au chômage? Et pendant ce temps, une caste détourne et se
partage les fonds communs de tout un pays. Ali Bongo est l’acteur majeur de ces
inégalités mais également toute cette « nomenklatura » d’étrangers et autres
ayants droits du système qui sont là depuis Omar et par filiation se
reproduisent à tous les niveaux de père en fils, en frères, cousins, et neveux.
Les richesses du Gabon doivent être équitablement redistribuées car c'est la
pauvreté qui engendre la perte des valeurs. Aujourd’hui, Ali Bongo est le chef
d’orchestre de cette mafia au pouvoir qui écume nos finances depuis 44 ans, qui
ruine notre pays et entretient la pauvreté des masses. Rien n’échappe à cette
pieuvre mafieuse, est-il normal qu’un Président de la République puisse être
PCA d’une Agence publique simplement parce que cette dernière gère un flux
énorme d’argent public? Mes chers compatriotes, au moment où l’Union
Nationale et ses partisans affrontent à mains nues l’armée, peut-on défendre un
tel régime?
Dr Guilou Steeve Bitsutsu-Gielessen, Secrétaire Exécutif de
l’Union Républicaine pour la Démocratie et le Progrès
Le 18 Août 2012.
Le 18 Août 2012.
Mieux vaut être seul que mal accompagné
Guilou Bitsutsu-Gielessen
Le 18 août 2012
Mieux vaut être seul que mal accompagné
Des rumeurs parlent d’une prochaine défection de Angélique
Ngoma et Ndémézo Obiang du PDG, vous voulez que je vous dise : On s’en fou,
qu’ils retournent d’où ils viennent, on en veut pas. L’Opposition Gabonaise ne
deviendra pas le sac à puces des ex-pdgistes. Aussi, à y regardé de près en
mode paysage, en lisant certaines déclarations, on constate que beau
coup d’opposants, d’oppositions brillent par
l’empoisonnement du débat et sont des freins à la démocratie et à l’unité de
l’opposition Gabonaise. Un sacré nettoyage dans cette phase ultime du combat
politique s’impose : beaucoup de leaders de l’opposition doivent dégager. A cet
effet en prenant appuie sur les partis et regroupements de partis politiques
que sont ACR, CPPA, CPDRO, Front Socialiste, PSG, ARENA, UPG loyaliste…, je
demande aux internautes de proposer une liste des "opposants" qui
doivent dégager.
Dr Guilou Steeve Bitsutsu-Gielessen, Secrétaire Exécutif de
l’Union Républicaine pour la Démocratie et le Progrès
Le 18 Août 2012.
Le 18 Août 2012.
Gabon d’abord, Gabon Lève la Tête
Guilou Bitsutsu-Gielessen
Le 17 août 2012
Gabon d’abord, Gabon Lève la Tête. L’heure n’est pas à la
fête et je ne souhaiterai à personne bonne fête en ce 17 août. Par contre, Dans
son discours à la Nation j’ai trouvé un chef de l’Etat qui se complait dans
l’Autosatisfaction, la Rancune et la Violence. « Chienlit » fait référence à De
Gaulle qui l’utilise pour qualifier les étudiants de Mai 68 qui se révolte pour
leur droit, assimilable à des casseurs, voyous, enfants gâtés. Au Gabon
qui sont les « Chienlits » ? Ensuite, Ali Bongo met au placard la recommandation
de François Hollande sur l’ouverture nécessaire de négociations avec
l’opposition devant aboutir à une Conférence Nationale Souveraine. Message reçu
! Poursuivons, Ali Bongo nous demande d’arrêter de faire la politique. Ok !
Chiche. Dans ce cas faisons des chiffres… Que l’Emergence nous donne le bilan
comptable de 3 ans d’activités ? Il dit par la suite « Je ne vais pas laisser
notre pays entre les mains de ceux qui, après avoir été aux affaires et s’être
illustrés par la trahison, la manipulation, l’enrichissement personnel,
l’intolérance et le mépris des populations (…) ». Sans les nommer on sait à qui
s’adresse ce passage. Mais comment le Chef de l’Etat peut-il alors, définir,
qualifier les gens qui l’entourent ? Aussi, Ali en durcissant le ton, ne
justifie t-il pas, à la fois la violente répression des manifestations du 15
août et valide ainsi, les rumeurs d’arrestations arbitraires et empoisonnements
des leaders de l’opposition et de la société civile ? Ali Bongo confirme
surtout dans son discours que le bras de fer sera sans pitié… Pauvre de nous !
On retrouve un Président distant des préoccupations des Gabonais, officialisant
dans un discours à la Nation ce prisme réducteur que : « les Gabonais n’ont pas
de problèmes, le problème « c’est LUI là bas, l’autre là »… ».
Dr Guilou Steeve Bitsutsu-Gielessen, Secrétaire Exécutif de
l’Union Républicaine pour la Démocratie et le Progrès URDP
Le 17 Août 2012.
Le 17 Août 2012.
Je ne peux m’empêcher de vous dire
Guilou Bitsutsu-Gielessen
Guilou Bitsutsu-Gielessen
Le 16 août 2012
Je ne peux m’empêcher de vous dire que cette nuit je n’ai
pas dormi. Mba Obame et Ali Bongo ont hanté mon sommeil par ce questionnement «
AMO/ABO, que veulent-ils faire de notre Gabon »? Toutefois, Hier le pouvoir a
dépassé la ligne rouge en utilisant les forces de l’ordre de façon
disproportionnée, gratuite et préméditée contre une manifestation pacifique qui
a été matée dans le sang. Cet acte ne peut me laisser silencieux. A la violence
quotidienne que vivent les Gabonais (pouvoir d’achat, éducation aux rabais,
transport public inexistant, délinquance économique, système de santé
moyenâgeux, nivellement par le bas, liberté d’expression sous contrôle, Crimes
Rituels…) s’ajoute aujourd’hui la violence militaire. L’Emergence tant annoncée
ne se referme telle pas comme un piège sur le peuple par l’entremise de la
chicotte, de la bouche cousue et le fusil pour finir ? A notre demande de
Conférence Nationale Souveraine que nous avons souhaitée comme exutoire à la
violence, Ali Bongo dans son discours à la Nation de ce soir devra être clair.
Il devra nous dire si la Violence est la seule alternative à La Conférence
Nationale Souveraine ?
Dr Guilou Steeve Bitsutsu-Gielessen, Secrétaire Exécutif de
l’Union Républicaine pour la Démocratie et le Progrès URDP
Le 16 Août 2012.
Rendons hommage aux courageux
Guilou Bitsutsu-Gielessen
Guilou Bitsutsu-Gielessen
Le 15 août 2012
Rendons hommage aux courageux, conscients et lucides
compatriotes qui ont compris que le temps est venu de faire entendre leur voix.
Toutes nos pensées pour nos blessés et tous ceux qui ont risqués leur vies aujourd'hui.
Vous ne détrompez pas, cette journée est un Succès.la liberté ne se donne pas,
Elle s'arrache.
Le pouvoir fera tout son possible pour empêcher la tenue
du meeting de Cocotiers
Guilou Bitsutsu-Gielessen
Le 15 août 2012
Le pouvoir fera tout son possible pour empêcher la tenue du
meeting de Cocotiers pour citer Petit- Lambert ce discours d' André Mba Obame
est un "exercice périlleux, crucial, difficile, indispensable" Il
s'agira, en fait, pour Mba Obame d'annoncer à la face du monde la fin du
blocage politique du Gabon et sonner le glas du régime. Le Gabon dès demain matin
va arrêter de fonctionner pour laisser place à la "DÉSOBÉISSANCE CIVILE
PACIFIQUE”. Il restera au pouvoir le soin de prouver sa légitimité en remettant
les Gabonais au travail. Les enjeux sont immenses et les risques
incroyables......
La chronique annoncée d'un retour triomphant de Mba Obame
par Guilou Bitsutsu-Gielessen
Le 5 Aout 2012
par Guilou Bitsutsu-Gielessen
Le 5 Aout 2012
La chronique annoncée d'un retour triomphant de Mba Obame
par ses partisans ne doit pas donner à Mba Obame une occasion de réjouissance.
Mba Obame face à son miroir sait mieux que quiconque que ce "nouveau
retour" à Libreville est un Tournant de sa carrière politique et il joue
aussi son avenir d'homme d'État. Fini les jeux de cache cache, les jeux de chat
et de la souris du genre "gouvernement du Pnud". Dès son arrivée à
Libreville le vrai Combat Commence. 1-) La Situation: pauvreté, système
éducatif "au sol", gabegie, institutions et État de droit "au
sol". En mot: le Gabon est parterre. 2-) Les enjeux: La dictature d'Ali
avec ses Roitelets et seigneurs de la guerre et autres Tribalistes, la
Conférence Nationale souveraine, des élections crédibles, l'Union Nationale, la
situation économique des Gabonais...A tous ces défis qui attendent Mba Obame il
faut ajouter le plus terrible de tous et combien le plus périlleux: La Prise
Effective du Pouvoir. Mba Obame n'était-il pas " Le Président Élu du
Gabon"? Ainsi, Comme un marin qui prend la mer je lui souhaite Bon
Vent....
Mes chèrs(es) compatriotes Le Gabon n'est pas la chasse
Gardée de André Mba Obame
Guilou Bitsutsu-Gielessen
Le 30 juillet 2012
Mes chèrs(es) compatriotes Le Gabon n'est pas la chasse
Gardée de André Mba Obame et non plus la propriété de Ali Bongo Ondimba. Nous
ne Sommes pas Les Otages des Héritiers d'Omar Bongo. La Conférence Nationale
souhaitée de tous nos vœux donne lieu à une incompréhension voire à une
cacophonie. Nous la souhaitons, cette conférence, comme un Frein à la Dérive
Dictatoriale dans laquelle le Gabon glisse inexorablement et un Exutoire à la
Violence. Aussi et surtout, cette conférence doit remettre nos Institutions et
le Climat Politique aux Standards Démocratiques et permettre enfin, au Peuple
Gabonais d'avoir une Assemblée Nationale qui correspond à ses choix. Cette
Conférence Nationale n'est pas une Tribune de Règlement de Comptes ou un
"REMAKE" du contentieux électorale de 2009 et encore moins une
Occasion pour le Pouvoir d'Affirmer sa Dictature. Cette Conférence Nous ne la
Mendions Pas, Nous l'EXIGEONS.
Anniversaire Infos Kinguélé
par Guilou
Bitsutsu-Gielessen, mercredi 25 juillet 2012, 17:25 ·
L’anniversaire ce jour 25/07/2012 des 1 an d ’IK est
l’occasion pour nous d’affirmer combien cette plate-forme est indispensable à
nous tous. Tout d’abord joyeux anniversaire IK et tous mes vœux de prospérité.
Internet et Facebook nous ont démontré depuis bientôt un an à travers IK que la
démocratie et la liberté d’expression ne peuvent souffrir d’aucun préalable
voire interdit. L’histoire nous l’a démontrée et ne cesse de le faire pour ces
dictateurs qui, maître de leur vie, s’accaparent et gouvernent celle des
autres. La fibre optique est arrivée à Libreville afin de faciliter l’accès à
son offre Internet au plus grand nombre, l’entreprise de téléphonie mobile
Airtel Gabon a baissé ses tarifs de 33%. Le coût du mégaoctet passe ainsi de
150 à 100 francs CFA, avec la possibilité de se connecter en continu à moins de
10 000 francs CFA par mois. Au Gabon le nombre de personnes qui se
connectent à Internet s’accroit d’une année à l’autre. Aussi, Le cumul des
clients déclarés par les opérateurs de téléphonie atteint le chiffre de 1
309 477 abonnés. En 2008, on enregistrait 77 760 abonnés à Internet,
contre 76 608 en fin 2007 soit une progression de 1,48%. Tandis que la moyenne
africaine est de 4,72 abonnés Internet pour cent habitants, le Gabon compte
5,76 abonnés Internet pour cent habitants, ce qui le place 18% au dessus de la
moyenne Africaine. Ce phénomène est identique pour le haut débit qui compte
1,8% d’abonnés, nettement au dessus de la moyenne Africaine (1,086%). (Chiffres
2008). Ces chiffres donnent espoir à IK d’atteindre dans un future
proche les 100 000 membres. En effet, soyons optimistes.
Pour l’instant, IK avec 8000 membres soit 670 abonnés
par mois sur 12 mois peut espérer atteindre sans effort les 20 000 membres
l’année prochaine et envisager de nous donner la possibilité de nous entretenir
via le net sur une Radio IK afin d’élargir cette offre démocratique. Merci aux
administrateurs qui font un travail remarquable et bénévole, merci à tous.
Pourquoi les Gabonais aiment-ils autant le Vampire?
Guilou Bitsutsu-Gielessen
Le 25 juillet 2012
Pourquoi les Gabonais aiment-ils autant le Vampire? Cette
façon de vivre avec les autres pour soi. Les Gabonais se payent même le
luxe de s'opposer à leur opposition. Pourquoi Les reproches qu'ils font à cette
opposition approche le bilan de 45 ans de dictature? Pourquoi les Gabonais
veulent-ils tous être président? Et dès qu'ils ne le peuvent pas ils
s'enracinent dans la destruction par le Vampire, des Autres, mieux placés?
Cette façon de vivre avec les autres pour soi. Les
Gabonais se payent même le luxe de s'opposer à leur opposition. Pourquoi Les
reproches qu'ils font à cette opposition approche le bilan de 45 ans de
dictature? Pourquoi les Gabonais veulent-ils tous être président? Et dès
qu'ils ne le peuvent pas ils s'enracinent dans la destruction par le Vampire,
des Autres, mieux placés?
Mr NDONG SIMA vous êtes un karatéka émérite
Guilou Bitsutsu-Gielessen
Le 23 juillet 2012
Mr NDONG SIMA vous êtes un karatéka émérite, aussi vous
connaissez les règles du combat de haut niveau notamment la défaite, la
victoire.....Votre décision de renoncer à la concertation politique que vous
aviez initié de tout votre poids en
Tant que Premier Ministre "n'est-ce pas déclarer
Forfait" donc une défaite. Ne Devriez-vous pas en tirer les conséquences
qui s'imposent? Mr NDONG SIMA ne jetez pas votre Honneur et votre personnalité
à la rivière....N'hésitez pas à prendre dans ce cas la décision de
démissionner.....La Patrie Reconnaissante.
En 1990, la conférence nationale se limite "à un
face à face entre politiques"
Guilou Bitsutsu-Gielessen
Le 21 juillet 2012
En 1990, la conférence nationale se limite "à un face à
face entre politiques" la société civile se réduit essentiellement à un
syndicat affilié au parti unique, absence d'ONG, et d'associations. Cette
conférence Nationale se présente comme une faveur du pouvoir en place, dès
lors, sa souveraineté est mise en sourdine. La classe politique de l'époque
crie victoire dès que cette conférence instaure le Multipartisme intégral et
immédiat et de fait, elle est peu regardante du devenir de toutes les autres
décisions prises. La suite on la connait...quatre ans plus tard il faudra
renégocier à travers les accords de Paris. En prenant appuie sur l'histoire la
conférence de 2012 sera souveraine parce que NATIONALE: toutes les décisions
prises devront avoir une application immédiate; des observateurs et un
observatoire international; un modérateur neutre avec une assise internationale
avérée exemple Koffi Annan voire un Jerry Rawlings; Permettre un accès libre à
toutes les composantes de la nation, syndicats, société civile, partis
politiques, diaspora gabonaise, les assoc., et ONG.... PME, Femmes...; permettre
une expression libre dans les débats et une liberté de la presse....Cette
conférence ne doit pas être un tribunal encore moins une tribune de règlements
de Comptes. Elle doit nous permettre de réinventer le futur de notre pays, de
mettre tous les compteurs à Zéro! et de nous donner les moyens d'assurer
l'ambition d'une grande Nation.
Il faut sauver le soldat Gabon
Le 16 juillet 2012
Il faut sauver le soldat Gabon: aujourd'hui, tout le monde a
une visibilité: 1-) De ce qu'est le nouveau pouvoir des Bongo-PDG et chacun
peut en faire une projection dans l'avenir; 2-) De l'opposition gabonaise, en
effet, les masques sont tombés, on sait désormais qui est qui; 3-) De
l'activisme des ONG de la société civile dans leur objectif de réformer la
société gabonaise; 4-) Du refus de la diaspora gabonaise à travers les réseaux
sociaux d'être spectatrice silencieuse du devenir du Gabon; 5-) Du refus du
peuple gabonais continuer à courber l'échine à la mendicité, affamé et meurtris
dans sa chair et assoiffé plus que jamais de justice, de liberté, de rupture
avec le passé. Tous ces acteurs ont pris la mesure et l'ampleur de la
catastrophe qu'est le Gabon d'aujourd'hui. Le Gabon est à la croisée des
chemins, ça passe ou ça explose! La seule issue propre, honorable et pacifique
pour le blocage politique du Gabon est une conférence nationale souveraine d'un
genre nouveau en faisant abstraction de toute fanfaronnade et de tout opportunisme
politique. Elle doit être le socle de l'avènement de la deuxième République
gabonaise et de la rupture de 45 ans de dictature. Cette conférence nationale
est le seul exutoire à la violence... Que chacun prenne ses responsabilités
devant l'histoire.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire